Redonner à la ville son véritable visage

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uneopération pour laquelle une enveloppe de 100 milliards de centimes a été dégagée à cet effet. La commune de Bouira est assez vaste pour être prise en charge au niveau de ses agglomérations secondaires, à l’image de la localité de Saïd Abid, Bouira, Ouled Bouchia, Z…où la demande des nouvelles infrastructures va crescendo telles que la construction d’un lycée, d’un nouveau hôpital… En matière d’eau potable, Ras Bouira sera dotée d’un nouveau réservoir d’eau et sera alimentée à partir des anciens réservoirs et forages, le reste des agglomérations périphériques seront prises en charge ultérieurement. La cité Zerrouki sera aussi l’objet de préoccupation et l’opération a été entamée par la réhabilitation de oued D’hous… L’habitat précaire est l’un des point noirs de la wilaya. Des consignes fermes ont été données pour mettre fin à cette catégorie de bâtisses qui salissent le tissu urbain ou rural de la wilaya et les démolitions systématiques de toutes les constructions de cette catégorie seront appliquées dans le futur. Pour preuve, pas moins de 900 constructions précaires ont été démolies à Bouira. S’agissant des entrées principales de la wilaya, le moins que l’on puisse dire est que Bouira n’en possédait pas pour preuves sur l’une de ces entrées il existerait pas moins de 430 épiceries précaires dont 18 construites sur les biens de l’Etat et sans permis de construire ! Leur éradication est une question de temps…

Il en sera de même pour l’ancien marché de fruits et légumes. La notion la plus moderne serait la réflexion sur l’urbanisme commercial. S’agissant du volet de l’habitat, des programmes sont inscrits pour un nombre de 1 000 unités dont 600 de type CNEP et 160 de type AADL… L’accent est mis sur leur distribution d’ici la fin de l’année une fois que la liste des bénéficiaires sera arrêtée.

L’autre point noir que les autorités s’attellent à prendre en charge sérieusement est celui inhérent à la propreté et l’hygiène de la ville, le constat est amer : la ville de Bouira n’est pas entretenue, l’état des lieux n’a pas changé pour certains quartiers, et ce depuis 20 ans.

Pour ce, un schéma d’organisation portant sur la propreté est à méditer de façon à ce qu’il ait une gestion urbaine des plus efficaces possibles. D’autant plus qu’un montant d’1,5 milliard de centimes a été alloué pour ce segment qui fait partie intégrante de la vie quotidienne des citoyens.

Farid K.

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