Les élèves, ayant échoué aux cycles primaire et moyen, sont orientés en direction des CFPA. Dans l’attente de l’achèvement du projet de construction du CFPA de Aomar, lequel au 1er trimestre 2006, était encore en voie de finition, les intéressés de ladite localité adressaient leur demande à Kadiria pour y suivre la formation choisie. Mais même avec la livraison du CFPA en septembre 2007, Kadiria avait encore pour annexe ce dernier jusqu’à ce qu’il parvienne à se prendre en charge. A ce sujet justement, signale un inspecteur de la formation professionnelle, “Aomar qui est une annexe de Kadiria, a été livrée en septembre 2007, et juste après, elle a ouvert ses portes.”
Bien sûr, le nouvel établissement ne pouvait pas, dès sa réception, assurer une formation dans toutes les spécialisations contenues dans la nomenclature, néanmoins, précise l’inspecteur “deux sections mixtes, de 25 stagiaires chacune ont démarré dans la spécialité de la couture.”
Quant à ce qui fait défaut pour l’instant au sein du CFPA de Aomar, c’est l’inexistence de certains régimes d’étude tels l’internat, ou la demi-pension, puisque pour l’heure, note le responsable “il n’est question que du régime externat.” Donc, d’ici à ce que le centre soit en possession de tous ses moyens, et qu’il ouvre le réfectoire dont on l’a doté, il va falloir pour les stagiaires, résidant loin d’Aomar, notamment ceux de Tizi Larbaâ, Madjen et Lakrarib, se contenter d’un casse-croûte pour la pause-déjeuner. Cependant, avec la revue à la baisse du niveau d’accès aux CFPA, il a été remarqué, juste après la propagation de la nouvelle, une satisfaction en sein des jeunes, lesquels maintenant peuvent joindre à leur dossier un certificat de la 6e année primaire, au lieu de celui de la 9e AF.
A. Cherif