Site icon La Dépêche de Kabylie

Les responsables de l’hôpital Khellil-Amrane égratignés

Réunis à l’occasion d’une conférence organisée au siège de l’Union de wilaya de l’UGTA, les cadres syndicaux de la santé de la wilaya de Béjaïa ont tenu à stigmatiser, de la manière la plus forte qui soit, le marasme qui règne de manière inquiétante dans le secteur de la santé et à tirer à boulets rouges sur la réforme hospitalière à laquelle ils imputent tous les maux qui rongent et qui paralysent les hopitaux.

Depuis janivier 2008, date de l’entrée en application de la réforme hospitalière, il règne, déclarent-ils, dans les EPH (Etablissemnts publics hospitaliers) et dans les EPSP (Etablissements publics de la santé de proximité) une anarchie indescriptible du fait du manque voire de l’absence, d’équipements et de l’insuffisance du personnel médical et paramédical. Citant à titre d’exemple l’EPH Khellil-Amrane de Béjaïa, ils s’interrogent à juste titre sur les raisons qui font que le scanner qui est en panne depuis des lustres, n’est toujours pas réparé à ce jour et n’était pas utilisé au profit des patients à l’époque où il était fonctionnel. Les mêmes cadres syndicaux se demandent aussi pourquoi le service des urgences du même établissement est confié, presque exclusivement, aux jeunes medecins du pré-emploi et non aux médecins titulaires, aptes à prendre convenablement en charge les cas compliqués. Bien entendu, en tant que syndicalistes, les protestataires n’ont pas manqué de rappeler, à l’intention des responsables administratifs, les violations des accords collectifs conclus avec la direction.

Ces accords, précisent-ils concernent, entre autres, le paiement des indemnités dues au personnel, le paiement des frais de mission, les rappels de promotion, ainsi que la restauration du personnel médical et paramédical au sein de l’hopital.

B. Mouhoub

Quitter la version mobile