Si l’on en croit le chargé de la communication et de l’information au sein du Cnapest, Messaoud Boudiba, le taux de suivi est évalué entre 80% et 85% au niveau national.
Une grève qualifiée par ses animateurs de plus que satisfaisante pour son premier jour puisqu’elle a été favorablement suivie dans plusieurs wilayas. La grève décidée par le Cnapest n’a pas été massivement suivie à Alger Centre, alors que le taux de suivi à Tizi-Ouzou a été estimé à 93%, 81% à Béjaia, 85% à Boumerdès et plus de 90% à Bouira. Dans certaines régions, selon la même source, tous les établissements scolaires étaient paralysés hier.
S’estimant soulagé et satisfait du fait que les enseignants aient répondu à leur appel, le chargé de la communication et de l’information du Cnapest a indiqué que des assemblées générales seront tenues incessamment dans les différentes wilayas du pays, durant ces deux jours de grève, pour ainsi décider des futures actions à entreprendre au cas où le gouvernement continuerait à tourner le dos aux revendications de ce syndicat.
En somme, le Cnapest, à l’instar des autres syndicats autonomes de la Fonction publique, n’a pas cessé ces derniers mois de contester l’incohérence de l’application de la nouvelle grille des salaires. Rappelons que la rencontre qui a eu lieu samedi dernier entre le SG de la tutelle et le bureau du Cnapest, tant attendue par ces derniers, a été un échec. « Nous voulions à travers ce mouvement de protestation mettre la pression sur les pouvoirs publics afin de mettre fin à la dégradation du pouvoir d’achat et de satisfaire notre plate-forme de revendications, » a-t-on appris auprès du chargé de l’information et de la communication du Cnapest. Il s’agit, selon lui, d’aborder la question de la participation du Cnapest à la réalisation du statut particulier et son élaboration dans les meilleurs délais, ainsi que la promulgation du régime indemnitaire et l’indexation des salaires sur le pouvoir d’achat. Comme ils revendiquent également l’instauration d’une pension de retraite digne, en harmonie avec le pouvoir d’achat et qui sera perçu au bout de 25 ans de service.
Lemya Ouchenir