« Nous, les enfants de Chouhada, on a considéré, et nous considérons toujours Abane Ramdane, comme l’un des planificateurs de la Révolution algérienne. Un grand héros qui a sacrifié toute sa vie pour servir sa patrie. De notre part, on ne l’a jamais avarié, ou épargné durant toutes nos activités, la preuve on lui a consacré un film documentaire qui dévoile sa vie, et son itinéraire honorable. En outre, nous travaillons pour la préservation de la mémoire collective de cette grande révolution, pour parvenir à une meilleure prise en charge de notre patrimoine historique. De faire apprendre, et de faire aimer cette révolution aux futures générations. De même pour l’avenir de faire face face au néocolonialisme, qui est la pensée nouvelle que la France veut imposer à l’Algérie, dans un cadre de débat qui mérite de notre part, et sans recul. La France coloniale doit reconnaître ces crimes, et doit présenter son paradant, et réparer cette mémoire collectif, dévaster pendant 132 ans de colonialisme. Pour nous, les martyres, et les hommes de la Révolution de Novembre 54, soit les Moudjahidin ou les martyrs, tous on doit préserver leur mémoire, et présenter cette Révolution, comme un objectif qui doit donner un nouveau souffle à la génération future. Qu’on respecte tous les hommes que nous ont libéré, et les bâtisseurs de cette Algérie. Cette jeunesse ne doit pas se décamper de son histoire, et de sa mémoire collective. Nous sommes là, pour préserver cette mémoire. Donc l’ONEC participe avec toutes les forces, nationalistes et patriotiques dans le cadre de cette préservation. Nous participons à tous les colloques, nous avons organisé des rencontres, et des débats avec nos cellules, et nos bureaux communaux dans toutes les wilayas, et notamment là où sont nés ces martyrs et ces héros. Ces hommes qui ont donné à cette Algérie sa véritable place, et sa véritable dimensions, comme Abane Ramdane, Lotfi, Si El Houasse, Amirouche, Hassiba Ben Boulaid… Tous ces hommes, nous voulons dans notre organisation que chaque commune doit célébrer la mémoire de son Martyre. Nous voulons que chaque quartier préserve, et organise des actions sur notre histoire et de nos martyres. Chaque ruelle et chaque quartier portera le nom d’un martyre. J’appelle à l’occasion à l’écriture de l’histoire par les hommes qui l’ont faite, ce n’est pas aux gens qui ne la connaissent pas, et qui n’y ont pas participé, qui doivent en parler. Nous voudrons toujours être à l’écoute, et aux témoignages de ceux qui ont étaient présents, et d’exploiter les documents authentiques de cette grande révolution, et de ces grands hommes, en la personne d’Abane Ramdane. La préservation de la mémoire, commence par reconnaître la mémoire de ceux qui nous ont libéré, parce qu’ils ont été tous des héros, pour cela on doit les respecter et les préserver ».
Propos recueillis par M. Y