Site icon La Dépêche de Kabylie

Le colonel Mohand Oulhadj aura son colloque l’année prochaine

Selon le conférencier, la décision aurait été prise par les autorités de la wilaya, et de souligner qu’un accord « à ce sujet aurait été signé par les mêmes autorités ». Dans le même ordre d’idées, le conférencier a appelé à la contribution de tout le monde, afin, dit-il, de réaliser le projet d’un musée historique dans la région. A cette rencontre initiée par les responsables du CEM de Sahel a vu des centaines de collégiens venus écouter et surtout comprendre les différentes étapes de la Guerre de Libération, celle qui a mené droit à l’Indépendance.

A travers son allocution, le fils du colonel de la wilaya III, a longuement retracé les différentes étapes de lutte qu’a mené son père au sein de l’ALN. Il a évoqué l’engagement sincère et total du colonel au profit de la cause nationale, en impliquant plusieurs membres de sa famille, notamment avec la vente des biens de cette dernière pour subvenir aux besoins de lutte. Par ailleurs, le fils du colonel Mohand Oulhadj a évoqué les surnoms de son défunt père. Sur ce sujet, il dira que le surnom Amghar sous lequel le colonel est connu a pour origine la grande sagesse dont il faisait preuve.

Ainsi, selon son fils et compagnon de lutte durant la guerre, l’homme écoutait tout le monde et tous les avis avant de prendre une décision. « Même les djounoud sont sollicités au maquis pour qu’ils donnent leurs avis sur des questions qui se posent », a-t-il affirmé. « Ainsi, il prend toujours l’avis de la majorité », a-t-il ajouté. Un esprit démocratique mêlé à une tolérance démesurée, l’homme était estimé dans la région, ce qui a rendu la tache de faire adhérer les populations à la guerre des plus aisées à Bouzeguène.

Sa personnalité de réconciliant et ses connaissances politiques l’ont amené en 1957, à être promu commandant, à la tête de la zone III de la wilaya III regroupant les régions de Tizi Ouzou, Azazga, Azzefoun et Larbâa Nath Irathene.

Il convient de rappeler que le colonel Mohand Oulhadj est mort en décembre 1972 alors qu’il était placé en résidence surveillée dans son village natal.

R. R.

Quitter la version mobile