Les intempéries qui s’étaient abattues sur la région, l’hiver dernier ne sont pas passées sans causer des dégâts matériels, notamment sur les édifices publics. En effet, les batisses abritant le bureau d’Algérie Poste, la centrale téléphonique et les bureaux de la municipalité d’Aghbalou avaient plus au moins subi des dégâts, suite à l’effondrement d’un mur de soutènement et le glissement de terrains situés juste à proximité de ces édifices publics. Ainsi et au niveau du rez-de-chaussée du bureau de poste où des travaux de réaménagements avaient été entrepris, les murs nouvellement retapés avaient été sérieusement endommagés. Idem pour les bureaux situés au premier étage. Devant l’ampleur des dégâts occasionnés et des risques qui pouvaient en résulter, les agents de ce bureau de poste avaient alors préféré fermer momentanément les bureaux, et ce en attendant l’évaluation des dégâts occasionnés et le lancement des réfections nécessaires. Pour rappel, l’effondrement de ce mur avait suscité beaucoup d’inquiétude chez les habitants des maisons du coin, lesquels redoutaient l’effondrement ou l’affaissement de leurs habitations. Alertés par les fonctionnaires de la poste durant les jours qui avaient suivi, le P/APC d’Aghbalou ainsi qu’un représentant de la Direction d’Algérie Poste se sont rendus sur les lieux pour s’enquérir de la situation. Depuis et plusieurs mois après le passage de ces intempéries, le bureau de poste du chef-lieu communal se trouve toujours fermé et les employés d’Algérie Poste continuent encore d’assurer les prestations de service au niveau des bureaux mis à leur disposition par la commue d’Aghbalou. En fait, ce sont deux bureaux trop exigus et encombrants situés au rez-de-chaussée du siège de l’APC. Dans le premier, se trouvent entreposés matériel informatique, mobilier et autres paperasses, tandis que dans le second, tout le courrier transitant par ce bureau de poste. Le premier bureau, puisque c’est là où sont effectuées toutes les opérations (retraits, avoirs et paiement de factures), se trouve souvent submergé par les usagers qui avaient pour habitude de s’agglutiner devant la porte à l’entrée du service de l’état civil. Après avoir fermé cet unique accès au bureau en raison du regroupement de la foule dans le hall de la mairie, les employés ont par la suite ouvert une fenêtre (guichet) du côté de la route principale de la mairie. Cette nouvelle situation, même si elle a résolu une partie du problème, elle n’a pas pour autant réglé l’essentiel.
De ce fait, les usagers de ce bureau de poste étaient contraints d’attendre sur le trottoir dans l‘espoir d’effectuer une quelconque opération.
Et cette situation pour le moins désagréable perdure depuis maintenant quelques mois au grand dam des usagers. N’était-il pas temps de rouvrir les bureaux de poste ?
D. M.
