Le Syndicat prévoit de reprendre la grève de la faim

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En effet, le rassemblement pacifique prévu pour hier, devant la présidence de la République, auquel a appelé le Cnec a dégénéré. Ainsi, les éléments des anti-émeutes et les policiers en tenue et en civil, qui étaient en force pour éparpiller la foule ont barricadés tous les chemins qui mènent vers la présidence de la République. Tout à commencer aux alentours de 10h lorsqu’ils ont commencé à scander « On demande le départ de Benbouzid », « On demande l’intégration « .

Ces derniers ont été bousculés, insultés et malmenés, par les services de l’ordre. Ils ont traîné sur plusieurs mètres vers le lycée « Descartes » au Golf, la trentaine de protestataires. Quatre d’entre eux ont été interpellés par les forces de l’ordre.

Ce mouvement de protestation, selon la charge de communication du Cnec, Mme Meriem Maârouf, intervient afin de contester les contrats à durée déterminée imposés durant plusieurs années à cette catégorie d’enseignants qui perçoivent des salaires inférieurs par rapport à ceux de leurs collègues confirmés.

Pour arracher leur droit, les enseignants contractuels ont prévu de reprendre la grève de la faim comme ultime forme de protestation après avoir épuisé toutes les voies de dialogue. « Mais si la tutelle continue à faire la sourde oreille quant à nos doléances, nous allons observer prochainement, une grève de la faim à l’échelle nationale », a-t-elle averti.

En effet, le Cnec qui n’a pas cessé ces derniers mois à travers de nombreux sit-in tenus devant les directions de l’Education nationale, et ce au niveau des différentes wilayas, devant la présidence de la République, ainsi que devant le ministère de l’Education nationale, de demander ceci :  » La possibilité de bénéficier du salaire du congé annuel comme le stipulent les lois qui régissent le monde du travail ».

Ils revendiquent également « la nécessité d’ouvrir des concours de recrutement à tous les diplômés universitaires en prenant en compte l’expérience, l’intégration des enseignants contractuels employés avant le 31 décembre de l’année en cours, et l’intégration de ceux qui ont exercé une année d’emploi, et ce sans tenir compte des spécialités ».

Outre les revendications citées plus haut, les protestataires réclament la réintégration des enseignants contractuels exclus abusivement et le versement de leurs arriérés de salaire, les primes de documentations et les promotions.

Lemya Ouchenir

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