C’est ce qu’a été clairement signifié lors d’une conférence de presse tenue hier au niveau du siège du syndicat à Tizi-Ouzou. Selon le conférencier qui n’est autre que le secrétaire national dudit syndicat, M. Sid Ali Med Ousalem en l’occurrence, ce statut ainsi que la réforme éducative d’ailleurs a été élaboré sans la concertation des premiers concernés, à savoir les enseignants.
L’orateur a soutenu que ce statut a passé outre les revendications de la famille éducative, en citant pour l’exemple quelques articles de ce dernier tel que l’article 24 qui “ encourage les mutations abusives” dans la mesure où désormais l’enseignant peut être objet, au terme de l’article cité, d’une affectation de l’enseignement technique à la formation.
L’article 12 du même statut “ bloque les promotion et renforce la corruption et le clientélisme” explique encore M. Sid Ali. “Une pétition a été d’ailleurs lancée hier pour l’amélioration et la sauvegarde de l’école publique”. En somme, c’est un véritable SOS qui a été lancé depuis Tizi-Ouzou à l’occasion de la conférence. Une lettre a été également rédigée à l’attention des décideurs, parents, acteurs politique, et autre pour les interpeller sur la nécessité d’œuvrer pour “ remettre l’éducation au centre de préoccupation de la nation”, peut-on lire dans cette lettre.
Le Satef interpelle les responsables de l’éducation nationale pour “fare de l’éducation une priorité nationale. “ Le syndicat suggère entre autre l’amélioration des structures pédagogiques et les équiper en moyens nécessaires.
Il appelle les autorités concernées à agir pour mettre fin au surcharge des classes, à propos de ce dernier point justement le Satef a déclaré que le CEM s’est retrouvé avec un nombre de 3 million 300 000 élèves cette année, contre 1 millions 83 000 collégiens recensées, l’année dernière. “Ce surplus va durer encore 7 ans en touchant dès les prochaines années ce lycée puis l’université” fait remarquer le secrétaire national du Satef. Appelant les forces vives de la nation à agir vite et dans le bon sens.
Questionné sur les actions retenues par le syndicat pour les prochains jours afin de “montrer le chemin” et contribuer ainsi au “ sauvetage de l’école publique”, le conférencier indique que son syndicat œuvrera à l’avenir pour une charte inter-syndicales. Une réunion qui regroupera les autres syndicats du secteur est prévue à cet effet le 7 novembre prochain.
M.O.B.
