Dans la daïra de Maâtkas, la libre initiative connaît un extraordinaire essor. Ainsi, les jeunes commencent sérieusement à y investir. Ils sont pour la plupart universitaires, et ils s’attellent sérieusement à réussir dans la création de micro-entreprises. En effet, nombreux sont ceux qui ont su profiter de cette aubaine offerte par les différents organismes d’aide et de soutien étatiques tels l’Ansej, Angem, PPDR…
La “floraison” de ces PME/PMI semble également faire des émules parmi la composante non universitaire, dès lors que certains d’eux ont déjà entamé les formalités technico-administratives pour pouvoir bénéficier de cette assistance financière étatique. Et ce ne sont point les exemples qui manquent à travers les deux communes que compte la circonscription. Parmi les secteurs les plus prisés, nous retrouvons de prime abord, l’agriculture qui, de loin, arrive en tête des activités “juteuses” à l’instar du petit élevage : aviculture, apiculture et cuniculture, cette dernière est ainsi l’activité de prédilection, par exemple, de nos jeunes entrepreneurs.
L’informatique arrive en seconde position avec toutes les prestations de service y afférent (cybercafés, maintenance, formation…) Le transport des voyageurs et des marchandises est également une activité qui rencontre un franc succès dans la région en plus d’autres secteurs, tels le bâtiment, l’électricité… où plusieurs micro-entreprises ont vu le jour. En somme, les jeunes ont compris que seule la libre initiative pourrait les faire sortir de cette oisiveté récurrente. Fini donc la politique de l’assistanat étatique et le recrutement massif d’autrefois par la Fonction publique. Ce secteur souffre déjà d’un surplus d’effectif. Les jeunes, en âge de travailler, l’on bien compris finalement et… heureusement. C’est dire enfin que beaucoup de créneaux sont encore vierges à se fier à ce travail de prospection mené par ces jeunes en quête d’une réussite socioprofessionnelle.
I. L.
