Cours de soutien ou scolarité à la sauvette ?

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Pour l’éducateur averti, la version réputée des cours de soutien, s’inspire beaucoup plus de la pratique organisée d’un réseau faisant du gain facile, son idéal cheval de bataille. Au niveau de la coquette station balnéaire Melbou, ce phénomène qui s’enracine au fil des années, inquiète les parents qui ne savent plus à quel saint se vouer pour se faire entendre et surtout dévoiler cette faune de pseudo pédagogues organisés en parrains. “Nos élèves sont vraiment otages d’une pratique mafieuse qui interpelle toutes les consciences éveillées”, témoigne un parent désemparé qui s’interroge “A quoi bon donc envoyer nos enfants aux écoles s’ils continuent de solliciter de l’argent pour étudier chez des privés ?”. D’autres, que nous avons pu questionner, avouent être pris entre les tenailles du système éducatif et l’angoisse de l’échec de leurs chérubins qui sont principalement les raisons qui les poussent à débourser de l’argent pour avoir droit à une scolarité “sauvage” avec en ligne de mire leur garantir un refuge, loin des aléas de la rue, le plus longtemps possible. En parallèle, les chefs d’établissements contactés à cet effet, indexent en bloc les parents d’avoir déserté les écoles laissant leurs progénitures chevaucher en solo sans inquiétude aucune ni suivi et disent avoir lancé des opérations de cours de soutien au profit des élèves des classes d’examen qui pourra enrayer un tant soit peu la voracité des enseignants charlatans, hélas autant prêcher en plein désert rétorquent nos interlocuteurs. “Les moyens adéquats pour la réussite de cette opération à savoir ; les manuels parascolaires, CD-ROM, annales de bac, cours corrigés, data show et micro-ordinateurs portables, sont déployés”, dira Idris Ahmed proviseur du lycée de Melbou et d’ajouter “Toute la paraphe du parfait bachotage censée combler des leçons mal assimilées et des notions non comprises est mise à la disposition des élèves sous la houlette de professeurs chevronnés”. D’autre parents anxieux, nous ont fait savoir que tous les paliers sont gangrenés par cette pratique mafieuse qui illustre parfaitement l’état d’une noble profession clochardisée dans une société ou le “tout va bien” est le maître mot de ses responsables. Qui sont donc ces précepteurs “privés” qui s’adonnent à cette pratique illégale ? Jusqu’à quand les parents assisteront-ils en spectateurs et se tairont-ils devant la prise d’otage de leurs enfants ? De toute manière Matoub l’avait si bien dit ur uminegh s leqraya la rebhen meden t lssas ur yeli nif d iherma ansd aken lant th khides.

Rabah Zerrouk

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