Ce dont souffrent les jeunes dans les communes et villages est le manque d’infrastructures juvéniles. Si on pense tout de même à lancer ici et là des aires de jeu, les foyers pour jeunes se multiplient dans les programmes de développement communaux. Dans la commune de M’kira, deux foyers sont déjà prêts à fonctionner et trois autres en voie de réalisation. Il s’agit de ceux du chef-lieu et de Taka pour les premiers. Alors que les travaux sont en cours à Ath Messaoud, à Vouhadj et Imândène. La réalisation de ces foyers pour jeunes est l’œuvre de collectivités locales, mais le problème se pose dans leurs gestion. “Une fois que ces infrastructures sont achevées et réceptionnés, elle peuvent être confiés à des associations culturelles. Mais, l’idéal est de les transférer à la Direction de la jeunesse afin d’être rentables pour cette catégorie de personnes”, tel est l’avis d’un élu de cette municipalité. Dans les villages, disons-le, les jeunes sont entre le marteau et l’enclume en d’autres termes tenaillés par le chômage d’une part, et rongés par le manque de loisirs d’autre part. A défaut de ce type d’infrastructures, ils versent dans la consommation de la drogue et de l’alcool. Pour éviter ces dérapages, certains passent leur temps dans les cafés maures à jouer aux dominos et aux échecs. Dans et ordre d’idées, les jeunes de Vouhadj et des autres villages de cette commune n’attendent que la mise en service de cette infrastructure. “Ce foyer pour jeunes rendra de nombreux services pour toute cette jeunesse que vous voyez. Même nos jeunes filles vont bénéficier par exemple de la couture. Avant les examens, les candidats pourront travailler ensemble”, dira un citoyen de ce village. L’engagement du CSA/ O M’kira pour cette saison est une autre opportunité pour les jeunes M’kiris. Plus de cent jeunes seront encadrés dans toutes les catégories.
Amar Ouramdane
