Les citoyens de cette municipalité notamment ceux du chef-lieu ont de tout temps réclamé la sécurité. La délinquance, les vols et autres agressions sont à l’origine de cette demande si bien qu’une sûreté urbaine et une brigade de gendarmerie ont été accordées à cette commune. Pour la première structure de sécurité annoncée dans notre papier, elle est au stade de la finition. Cette infrastructure tire à sa fin. Il ne reste pas beaucoup de temps pour la mettre en service. En tout cas, les habitants de l’ex Oued-Ksari l’attendent avec impatience. “On ne peut dormir en toute quiétude si ce n’est le tapage nocturne, ce sont les vols.
Certains commerçants sont contraints à dormir dans leurs locaux”, nous a dit un habitant de l’immeuble situé en face de la mairie. Un employé de l’APC nous a confié sous couvert d’anonymat : “nous saluons cette réalisation car nous comptons beaucoup sur ce qu’elle va apporter pour notre sécurité. N’oubliez pas qu’au sein de la mairie, nous travaillons sous la peur”. Effectivement, de nombreux cas d’agressions physiques nous ont été signalés à l’intérieur de cette mairie. Ainsi, cette sûreté urbaine viendra à point nommé combler ce vide. Les citoyens d’Aït Yahia Moussa espèrent que le lancement de la brigade de gendarmerie ne tarde pas.
Pour ce deuxième projet, il serait probable que le retard est dû essentiellement au manque de foncier. Tout projet inscrit pour cette municipalité est en butte à ce problème si bien que les autorités locales ont demandé le transfert de quelques hectares des terres forestières pour le patrimoine communal. Si l’état a accordé ces deux structures de sécurité pour Ait Yahia Moussa, il est temps de réfléchir pour prévoir un poste avancé de la protection civile quand on sait que cette municipalité est à dominante rurale et surtout forestière sans omettre la distance qui la sépare de Draâ El Mizan, plus de trente kilomètres pour quelques villages. Les incendies de septembre dernier sont là pour prouver que cette annexe n’est pas seulement indispensable, mais urgente.
Amar Ouramdane