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Risque d’effondrement !

En effet, l’ancienne infrastructure risque de s’effondrer à tout moment suite à la déstabilisation du sol par les infiltrations des eaux pluviales.

C’est suite au diagnostic alarmant émanant du CTC qui a confirmé dans son rapport d’expertise le 20 du mois passé, l’état de stabilité précaire des classes tout en notifiant la nécessité de les fermer vu qu’elles encourent un risque imminent pour les élèves. L’APC, qui avait déjà prononcé la fermeture définitive dudit établissement et le transfert de ses élèves vers des écoles des localités limitrophes se heurte au refus des parents d’élèves qui ont proposé la réparation par la mise en place de moyens de drainage des eaux pluviales au lieu de la démolition et ce, afin d’éviter à leurs enfants le calvaire de la navette. La Direction de l’éducation se doit de trancher définitivement sur ce cas au risque d’un boycott scolaire qui bien sûr pénalisera les élèves.

Il est à signaler que du côté des parents d’élèves de cette école d’après une déclaration, le problème remonte à 2006, ils déclarent que déjà en 2006, ils ont averti l’APC du risque d’un glissement de terrain constaté au bas de l’école, mais ce cri d’alarme n’a donné lieu qu’à une fiche technique, qui est restée, hélas dans les tiroirs de l’administration. Un cas similaire est constaté à Oued-Ghir, il s’agit exactement de l’école primaire du village Amaâdene, où trois classes présenté un risque d’effondrement compte tenu des infiltrations des eaux pluviales constaté depuis des années. Là aussi, les parents d’élèves ont dû recourir à la fermeture de l’APC de Oued-Ghir dimanche dernier. Le point de discorde entre les deux parties est la décision prise par l’APC de mettre sous scellés trois classes présentant un risque d’effondrement suite à des infiltrations d’eaux pluviales (encore…). Cette décision n’a pas été du goût des parents d’élèves puisque selon ces derniers, cela est contraire au consensus trouvé auparavant avec les autorités locales, la Duch, la DE, l’APC et le CTC, consistant à creuser des fouilles pour voir si les piliers édifiés peuvent supporter la dalle avant d’opter pour son revêtement (chappe) à défaut de les démolir carrément ou accomplir une nouvelle dalle.

Cela étant, un consensus a été trouvé avec le représentant du wali en l’occurrence, le chef de daïra, dépêché pour la circonstance, lequel a ordonné à tous les services concernés par ce problème d’entamer dans les plus brefs délais la procédure pour la remise en état des lieux et par conséquent permettre à cette école de fonctionner le plus normalement du monde. Ainsi, si la nature a gâté cette région d’Amaâdene par le côté pittoresque qu’elle présente, il n’en demeure pas moins qu’en matière d’infrastructures publiques, elle reste la moins nantie, hormis cette école, aucune autre n’existe, même pas une salle de soins. Décidément nos enfants sont constamment en danger même au sein des écoles.

B. R.

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