Quinze ans de prison ferme, tel est le verdict prononcé hier en fin d’après-midi par le président du tribunal, de la cour pénale de Boumerdès à l’encontre du nommé A. Hocine. En tant que garde communal exerçant dans la commune de Keddara, celui-ci est inculpé d’homicide volontaire dont a été victime l’un de ses collègues, répondant au nom de Saf-Saf Rabah. Les faits de cette affaire remontent au 15 avril 2008. Ce jour-là, en début d’après-midi, la victime, qui conduisait un véhicule de service, s’est approché du siège de la garde communale en question. Une altercation s’est produite, entre le conducteur du véhicule et A. Hocine qui avait tardé à ouvrir le portail de l’infrastructure précitée.
A. Hocine a, dans cette circonstance, tué son collègue par balles. Selon l’arrêt de renvoi, le mis en cause 51 ans est accusé d’homicide volontaire. Le représentant du ministère public a demandé pour ce cas-là la peine capitale. après les plaidoiries, le juge a requis pour lui 15 ans de prison ferme. Lors des assises d’hier, la même instance judiciaire a statué sur les cas de quatre autres personnes impliquées dans un réseau de soutien à l’ex-GSPC. Il s’agit de Mohamed Ketache, de K. R, K. M et B. A.Le premier mis en cause cité, considéré comme le principal accusé dans la dite affaire, a été condamné suite au verdict du juge à 10 ans de prison ferme. Les trois autres personnes -pour lesquels ladite instance avait initialement retenu le chef d’inculpation de soutien à groupe armé- ont été finalement acquittées.L’on rappellera que les quatre individus ont été arrêtés, en juin dernier, par les services de sécurité dans le cadre du démantelement d’une filière islamiste clandestine.
Salim Haddou