L’installation, hier, de Arezki Chekkal comme nouveau maire succédant à Mohamed Benamara, déchu à l’issue d’une procédure de retrait de confiance, a mis fin à toutes sortes de spéculations. l’officiel vient donc de prévaloir sur l’intox distillée jusqu’alors, on ne sait d’ailleurs à quel dessein. Désormais Arezki Chekkal, sorti du dernier scrutin de novembre 2007 dans la même liste RND que l’édile municipal destitué, a pris officiellement ses fonctions. Pour rappel, deux des initiateurs de la démarche qui a pu aboutir à la destitution du maire sortant sont poursuivis en justice. Arezki Chekkal et Salah Saâdi subissent les représailles de celui avec qui ils ont évolué depuis plus d’une décennie. Les poursuites intentées contre eux sont venues après qu’ils eurent fait savoir au maire controversé leur intention de lui faire un retrait de confiance. Il reste que les deux élus clament leur innocence et dénoncent des poursuites à visée essentiellement politique. Le maire sortant est lui aussi dans le collimateur de la justice puisque c’est hier, mardi, que devait se savoir le verdict de son affaire mise en délibéré la semaine passée. Pour rappel, il est poursuivi pour “destruction du logement” qu’il occupait lorsqu’il était directeur de la culture de Béjaïa. Dans le procès, nos sources font savoir que le procureur a requis trois années de prison ferme. L’affaire défraie la chronique dans toute la wilaya.
Z. Z.