La grippe fait ravage

Partager

Dans les fourgons ou dans les cafés, nous comptons plus de malades que de personnes saines. Ceux qui ne gardent pas le lit sont reconnaissables aux symptômes visibles tels le nez qui coule ou la fièvre.

Personne ne semble épargné et chacun vous rapportera que chez lui grands et petits sont passés par le médecin pour le même mal.

Ceux qui consultent sont ceux qui ont essayé les remèdes de grand-mère.

Mais, disent-ils, les tisanes ou le citron qu’on dit efficaces, n’ont fait qu’atténuer la gêne du mal de gorge ou de la poitrine irritée par l’excès de toux.

Certains, malgré eux, ont été contraints d’avoir recours aux antibiotiques. Beaucoup n’ont pas résisté au mal et ont du s’aliter quelques jours. Heureusement que le vaccin antigrippal est arrivé avant le mal. Les personnes vulnérables tels les vieux ont, pour la plupart, pris la précaution de se faire vacciner à temps.

Ce qui n’a pas protégé complètement certains d’entre eux, à l’image de ce quadragénaire qui avoue avoir passé une semaine au lit bien qu’il se soit fait vacciner contre la grippe. « Je n’ai pas pu résister à la fatigue et aux courbatures », dit-il.

Ce sont ceux qui ne sont pas affiliés à la sécurité sociale et dont les moyens financiers ne leur ont pas permis de se faire vacciner qui semblent avoir le plus souffert.

Sachant que la grippe peut être mortelle pour les personnes du troisième âge, il faudrait, peut être, penser à vacciner gratuitement, cette catégorie, sans distinction.

Notons que le nombre de citoyens affectés par la grippe est si important que l’on est amené à nous demander s’il ne s’agit pas d’une épidémie qui est en passe de toucher toute la population.

A. O. T.

Partager