Six classes d’une école menacent ruine…

Partager

Construites en 1974 et manquant d’entretien, ces classes sont aujourd’hui dans un état de délabrement avancé et constituent un vrai danger pour les élèves. Les plafonds sont pendants à cause de l’infiltration des eaux de pluies, les murs sont complètement décapés et fissurés à certains endroits, la peinture se détache en lambeaux donnant un aspect laid et repoussant à ces semblants salles de cours.

Le directeur a à maintes reprises attiré l’attention des autorités concernées (APC de M’Chedallah et Direction de l’éducation de Bouira) depuis 2002 mais en vain. La même rengaine revient chaque année : insuffisance du budget pour l’indispensable réfection des toits en tuiles et réhabilitation urgente de l’établissement. Il était pourtant question de construire un nouveau groupement scolaire à côté de l’ancien d’une superficie de 400 m2 mais le projet est du être retiré pour des raisons inconnues.

Dernièrement, une commission communale s’est dépêchée sur les lieux pour constater et évaluer le coût des travaux. Selon un membre de l’APC, l’édile communal ne tardera pas à publier un arrêté de fermeture de ces classes pour procéder ensuite aux travaux nécessaires ! En plus de ce problème, cette école souffre aussi du manque flagrant d’agents d’entretien et de gardiennage. A l’extérieur de l’établissement, le personnel enseignant et les élèves se plaignent constamment de la présence d’un dépotoir qui non seulement enlaidit l’environnement mais empeste l’atmosphère. C’est la même situation que vit l’école primaire Bouaklane nouvelle depuis des lustres. En plus du dépôt sauvage des ordures ménagères, les élèves souffrent quotidiennement de la présence permanente de la boue tout le long de la route d’accès sur 100 mètres environ. L’intérieur n’est pas mieux loti puisque la cour n’est pas encore revêtue et demeure jonchée de cailloux et de nids de poule qui constituent de véritables dangers pour les enfants lors des moments de récréation. Depuis l’ouverture de cette école en 2001, et les travaux d’assainissement qui ont eu lieu l’année passée, tout est laissé en l’état. Et faute d’entretien, les deux nouvelles classes nécessitent déjà des travaux d’étanchéité. Les enseignants et les élèves travaillent dans des conditions lamentables à l’intérieur et à l’extérieur de l’établissement, les conditions ne sont pas mieux étant donné que la cité Amaréne, habitée en majorité par des indus occupants des bâtiments OPGI, est complètement délaissée par les autorités. Dans un bâtiment occupé pourtant légalement, les eaux usées sont déversées carrément à l’air libre à cause de la dégradation des canalisations, rendant ainsi le lieu invivable et un éventuel foyer d’épidémies. L’immobilisme de l’association des parents d’élèves et des autorités est un vrai motif à inquiétudes.

B. Hakim

Partager