Tous les fourgons et autres minibus en provenance de l’ensemble des communes que compte la wilaya de Bouira “atterrissent” à la gare routière dans un brouhaha indescriptible de moteurs et de voyageurs.
A ce tapage, s’ajoute celui des bus desservant Alger et les autres wilayas et celui des taxis assurant la liaison vers d’autres régions du pays. Il est bien évident que cette effervescence notable au niveau de toutes les stations est normale. Seulement, s’agissant de la gare de Bouira, c’est plutôt l’exiguïté de l’espace qui pose problème. En plus, la proximité du marché hebdomadaire (qui en fait fonctionne quotidiennement) n’est pas pour arranger les choses. Mais ce qui de loin pose le plus problème c’est la salubrité des lieux. La notion d’hygiène, et c’est le moins que l’on puisse dire, n’est pas resptée par tous ces marchands qui tiennent les étals et surtout par les gargotiers et autres ‘’restaurateurs’’ qui ne se gênent pas pour déverser leurs restes n’importe où pourvu qu’ils le fassent à quelques mètres de leurs ‘’établissements’’. En hiver, la situation se complique davantage pour cause de la décrépitude des avaloirs et des tonnes de boues qui envahissent l’espace. Fort heureusement, cet état de fait ne va pas perdurer puisqu’une nouvelle gare routière en chantier et dont le taux d’avancement a atteint les 90% ouvrira bientôt au niveau de la sortie sud de la ville. Seulement, il faudra que les autorités veillent à ce que la notion d’hygiène y soit appliquée.
T.O.A.