L’incertitude plane toujours sur le coup d’envoi du championnat

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L’ordre du jour de cette rencontre qui s’est tenue en matinée à la maison de jeunes Chérif Boussad, laquelle a été marquée, il faut le souligner, par l’absence de certains présidents de club, a porté, essentiellement, sur le coup d’envoi du championnat prévu, pour rappel, le 4 décembre prochain. Les deux parties ont également mis à profit ce rendez-vous pour aborder d’autres points liés à la vie des clubs. Parmi les nombreux points soulevés par les présents, ce sont ceux concernant notamment l’infrastructure et le niveau scolaire exigé pour les présidents, qui ont focalisé les débats. En effet, après que le président Rabah Kadri et ses membres ont fait le tour de toutes les questions liées au démarrage de la compétition (Licences, stades ….), les dirigeants des clubs se sont, à nouveau, penchés sur le manque de moyens, notamment infrastructurel dont certaines localités de la wilaya sont, tout simplement, dépourvues d’une aire de jeu. Ces derniers ont, ensuite, abordé le point relatif au niveau scolaire exigé pour les présidents de club issus des dernières élections et dont la plupart ne remplissent pas ce critère et se trouvent ainsi, malgré eux, confrontés à un vrai couac. Les représentants de la DJS chargés de superviser le renouvellement des instances élues n’avaient pas, selon certains intervenants, attiré au préalable l’attention sur une application de ce critère, lors de la tenue des dernières AGE, ce qui aurait, à leurs avis, pu éviter de se retrouver dans cette situation de blocage qui empêche les présidents touchés par la mesure, à s’atteler, comme il se doit, à leurs nouvelles fonctions.

Les présidents montent au créneau et menacent…

Devant le retard d’une solution qui tarde toujours à venir, les présidents de clubs ont décidé de rencontrer le DJS, afin de mettre un terme à une situation qui n’a, selon eux, que trop duré. Une rencontre que les présidents concernés qui ont eu le soutien de leurs autres collègues, veulent mettre à profit pour dénoncer la situation de blocage dont ils font l’objet et les deux poids deux mesures, concernant l’application de la circulaire de l’ex-ministre de la jeunesse et des Sports, Yahia Guidoum, « Nous sommes des légalistes et donc pour le respect des textes. Mais, malheureusement et c’est le cas de le dire, nous constatons une application à deux vitesses, pour ne pas dire à la carte, puisque cette circulaire de niveau scolaire qu’on veut nous imposer à Tizi Ouzou, dans toute sa rigueur, n’est pas appliquée dans certaines wilaya du pays et encore moins chez les clubs de division une et deux qui doivent pourtant donner l’exemple. De plus, nous sommes persuadés que dans l’esprit de l’ex-ministre de la Jeunesse et des Sports, auteur de la circulaire en question, ce sont justement ces clubs qui manipulent des milliards qui sont visés par cette mesure de niveau scolaire. Donc, nous nous demandons pourquoi c’est toujours les petits qui payent pour les grands. Aussi, devant cette nouvelle injustice dont nous faisons encore l’objet, après celles des subventions dérisoires, de l’absence de sponsors et de manque criant en matière d’infrastructure, nous sommes décidés, cette fois ci, à ne pas nous taire pour faire valoir le droit de nos jeunes », ont tenu à déclarer certains présidents qui semblaient très irrités par l’application de cette circulaire, une application qu’ils qualifient de deux poids deux mesures. Un fait qui ne finit pas, faut-il le rappeler, de faire couler beaucoup d’encre dans la Wilaya de Tizi Ouzou depuis le début de l’été dernier. Les présidents concernés qui sont confortés par la solidarité des autres présidents de clubs qui se sont engagés à les soutenir jusqu’au bout, pour faire aboutir leurs revendications, ont menacé tout simplement de geler leurs clubs et de les retirer de toutes les compétitions, si leurs assemblées générales, venaient à être invalidées. Une situation qui aura comme conséquence immédiate le report, encore une nouvelle fois, du coup d’envoi du championnat repoussé déjà à deux reprises.

S. Klari

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