Un attentat évité de justesse

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Une bombe artisanale a explosé avant-hier en fin d’après-midi à la sortie ouest de Cap-Djinet sans faire de victimes. L’explosion s’est produite, selon des sources concordantes, samedi dernier vers 19h au passage d’une patrouille des forces combinées de sécurité, non loin d’une plage familiale pratiquement désertée ce soir-là par les estivants suite au brusque changement climatique.Enfoui dans le sable, l’engin infernal a été actionné à distance par un groupe terroriste. On ne déplore, heureusement, aucune victime dans les rangs des forces de sécurité qui passaient par-là, à ce moment précis.Les éléments de la patrouille ciblée ont échappé de justesse à l’engin explosif qui a éclaté quelques secondes après leur passage dans une agglomération secondaire de Cap-Djinet, 35 km à l’est de Boumerdès. L’examen balistique des débris de la bombe artisanale fait ressortir, a-t-on appris, que celle-ci fut reliée à un téléphone portable et à un fil électrique. Le procédé de fabrication de l’engin meurtrier fait dire aux observateurs locaux de la scène sécuritaire que les plus récents attentats enregistrés à l’est de Boumerdès, dont au moins trois furent déjoués, sont l’œuvre de réseaux islamistes agissant à la solde de la horde sanguinaire locale d’El Ansar.Nos sources précisent, dans cette optique, que la vigilance des forces de sécurité a permis de découvrir puis de désamorcer pas moins d’une quarantaine de bombes artisanales, en deux semaines, en bordure des sentiers menant aux maquis avoisinants. Preuve que les structures étatiques locales de sécurité poursuivent méthodiquement le quadrillage et la traque des groupes terroristes encore en cavale. Les brigades de la Gendarmerie nationale et de la BMPJ demeurent, elles, sur le qui-vive tout le long du littoral de Boumerdès.

Salim Haddou

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