Par ailleurs, cet établissement scolaire de l’enseignement primaire qui a ouvert ses portes en 1972 avec deux locaux seulement et qui en compte actuellement dix accueillant 143 élèves répartis à travers six divisions pédagogiques vient de bénéficier à l’instar des autres écoles de la commune de M’kira d’une enveloppe financière pour la construction d’un mur de soutènement de vingt mètres lainières pour la consolidation de la cour ainsi que d’une autre enveloppe pour la transformation d’une salle de classe en logement de fonction. Pour le directeur de l’école, en l’occurrence M. Bellili, en poste depuis 2003, ces opérations engagées sont les bienvenues et vont permettre à l’école d’offrir un visage digne d’une institution éducative. “L’école “Modjahdi Moussa” n’est plus la même qu’avant elle était classée comme un poste disciplinaire. Pour y arriver seulement, c’était une véritable aventure”, nous confie notre interlocuteur qui ajoute que depuis ces dernières années, depuis 2005 exactement, tout a vraiment changé. “J’ai des possibilités de changer, mais je préfère rester à mon poste où règne vraiment un bon climat entre non seulement les enseignants mais également avec les villageois représentés par l’association des parents d’élèves qui active et nous aide énormément alors que la disponibilité du P/APC, en l’occurrence M. Fehem est permanente”, nous déclare encore M. Bellili, originaire de Tizi Ghennif. Alors que le problème du chauffage est inexistant avec de nouveaux équipements en poêle à mazout et surtout avec la disponibilité en grande quantité de mazout, le premier responsable de cette école du bout du monde car ce n’est vraiment pas facile de la trouver, encore moins de la situer sur une carte même d’état major souhaite le dallage de la cour afin d’éviter aux élèves en ces journées pluvieuses de traîner dans la boue. “Il est vrai que c’est une école du bout du monde mais c’est grâce au dévouement de tous les enseignants venus d’un peu partout que les enfants de ce village sont arrivés à devenir des universitaires, de hauts cadres tant en Algérie, qu’à l’étranger. Ces enseignants sont toujours les bienvenus et tous les villageois leur témoignent leur gratitude”, nous confie encore M. Bellili qui, en cette matinée, à apporter une boîte de l’association de lutte contre le cancer “El Fedjr” pour l’opération de solidarité. Par ailleurs, engageant une discussion sur l’avenir des élèves de cette école qui sont dirigés vers le collège d’enseignement moyen “Frères Boufattah” de Tighilt-Bougueni alors que depuis quelques semaines, un nouvel établissement d’enseignement moyen a ouvert ses portes à Vouchiouane, relevant de la localité de Timezrit et qui se trouve pratiquement au village d’Aït Messaoud, notre interlocuteur nous dira : “Nos élèves continueront à aller à Tighilt-Bouguni !” Est-ce une bonne solution? Sinon, faut-il délocaliser le quatrième collège inscrit pour le programmer à Bouaita, un terrain communal qui est actuellement squatté par la SARL “TUFEAL” ? Selon plusieurs résidents de cette commune.
Essaïd N’Aït Kaci
