Cette dernière en partenariat avec l’association “El Amel” de Bouira ont organisé avant-hier plusieurs manifestations sportives au niveau de l’un des établissements d’incarcération de Bouira, sis sur la route de Haizer.
En effet, en présence d’une pléiade d’anciens sportifs d’élite à l’image des Kouici, d’Ighil Meziane et de nombreux journalistes de la télévision, un riche programme a été préparé au profit des détenus dans le cadre des activités d’animation organisées en milieu carcéral. Le président de l’association en l’occurrence Bergui Abderrahmane, un ancien arbitre international a commencé par définir le travail que fait son association.
Selon lui, ce travail qui consiste en l’animation dans les milieux carcéraux par le biais du sport a pour objectif la réinsertion et la réintégration des jeunes détenus.
Sur ce, un choix était à faire car ce dernier s’intéresse essentiellement aux jeunes ayant de prime abord affichés la volonté d’apprendre ou de suivre des cours et des formations à l’intérieur des milieux carcéraux.. Dans le même village, la même association organise des formations à leur profit, à l’image du secourisme, la photographie, l’audiovisuel…
Ces formations serviront à coup sur après avoir purgé leurs peines. Pour cette rencontre qui s’est effectuée à Bouira, le programme aligné étant un semi marahon auquel ont participé pas moins de 53 détenus ainsi qu’une rencontre de football entre les agents de l’administration et un autre groupe de détenus.
L’ambiance était telle que même la rencontre a été commentée par les professionnels du service de l’information sportive. Le programme s’est achevé par la remise de cadeaux aux lauréats au moment où d’autres détenus exposaient leurs travaux manuels qui ne manquaient pas d’importance.
Il est à signaler que la dite administration ne manquait pas de mettre à la disposition des incarcérés l’ensemble des services réglementaires et que certains détenus avaient même bénéficié de la formation éducative, soit une inscription dans différents paliers (primaire, secondaire) ou la formation professionnelle. Ainsi, selon des statistiques officielles, il y aurait de nombreux détenus qui ont réussi dans de nombreux examens, à l’image du baccalauréat où pas moins de 12 détenus ont réussi aux examens.
F. K.