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Tizi-Ouzou au rythme des encombrements

Eh bien, ces travaux prendront, en principe, fin aujourd’hui. C’est ce que nous avons appris auprès de l’entreprise en charge de ce projet. Il s’agit, en fait, d’un projet de réalisation d’une conduite de trop-plein pour la station de traitement du barrage Taksebt. “Le délai de réalisation qui nous a été accordé est de dix ( 10 ) jours, mais nous ferons de notre mieux pour livrer le projet avant. On compte d’ailleurs terminer les travaux demain”, nous dit un responsable de ladite entreprise que nous avons contacté hier. Une assurance qui ne peut que soulager les populations d’Azazga, Larbaâ Nath Irathen, Ain El Hammam, Fréha, Mekla, Tizi Rached… qui sont dans l’obligation d’emprunter le tronçon routier pour rallier la ville de Tizi et vice-versa. Il faut dire que ces citoyens vivent un véritable calvaire sachant que pour le besoin de réalisation de cette conduite, il a fallu creuser sur cette route.

Pour ce faire, l’entreprise a procédé par tranches en creusant une voie durant le premier jour et l’autre hier. Quoiqu’il en soit, cela a causé le rétrécissement de la route, avec d’immenses encombrements à longueur de journée. En effet, pour rallier des localités sus-citées, on met parfois plus de trois heures, voire plus. En somme, cette situation a créé des désagréments à plus d’un. “C’est incroyable, j’ai mis plus de trois heures pour arriver à Tizi-Ouzou”, s’exclama un chauffeur de fourgon de la localité de Larbaâ Nath Irathen. Frustrant, inconcevable, dépité, outré, indigne, scandalisé, sont autant de termes qui reviennent dans la bouche de toutes les personnes que nous avons apostrophées. “Le comble, c’est que ce tronçon est inévitable.

Il n’y a ni déviation ni autre route ou piste permettant de l’éluder”, dira encore un automobiliste. Ce dernier, à l’instar des autres, n’a d’autre choix que d’emprunter cette route, prenant son mal en patience. Il va sans dire, en outre, que cela a fait que les citoyens n’arrivent plus à l’heure à leurs postes de travail, sauf s’ils font l’effort de se lever à l’aube. “Aujourd’hui, je suis arrivé au travail à 10h. Je me vois donc dans l’obligation de faire mes calculs. Demain, je serai obligé d’être debout au moins à 5h du matin. Je me demande pourquoi ils n’exécutent pas ces travaux durant la nuit”, dira ce même citoyen, habitant à Azazga. Par ailleurs, ces bouchons ont fait que les fourgons de transport de voyageurs ne sont plus présents comme auparavant, puisqu’ils se voient coincés pendant des heures sur la route. D’ailleurs, la station des fourgons, desservant les localités concernées, se vide dès les premières heures de l’après-midi, comme ce fut le cas hier, laissant ainsi les voyageurs dans l’embarras. En effet, ladite station était bondée de monde.“Hier, j’ai regagné la maison vers les coups de 20h”, témoigne un de ces citoyens qui doit avoir été dans la station à 17h.En somme, cette situation a engendré le désagrément de plus d’un parmi les habitants de cette région de la wilaya de Tizi-Ouzou. Heureusement, celle-ci ne saurait durer longtemps, puisque le retour à la normale est prévu pour demain, après la livraison du projet attendu donc pour aujourd’hui.

M. O. B.

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