Tout comme chaque année à l’approche de l’Aïd El Adha, les vols du cheptel, notamment les ovins, se multiplient dans les villages de Kabylie.
Les malfaiteurs s’attaquent souvent aux éleveurs habitant des maisons isolées.
Ainsi cette information nous a été donnée du village d’Iâllalen. Dans la nuit de samedi à dimanche, une vieille femme ayant passé toute une année à engraisser huit moutons a eu la désagréable surprise de trouver dimanche matin l’étable vide.
Cela s’est passé au hameau d’Iâchourene enclavé entre les deux communes de Aïn Zaouia et d’Aït Yahia Moussa. Dès l’annonce de cette mauvaise nouvelle, mettant à mal la pauvre femme, des recherches ont été lancées sur le territoire de toute la région.
Aux dernières nouvelles, aucune trace des voleurs et encore moins des bêtes.
En plus de ces vols dans la région, on fait état aussi de subtilisation de sacs d’olives si bien que les oléiculteurs ne laissent aucun sac, comme jadis, dans leurs oliveraies.
“Il ne faut rien laisser dehors.
L’hiver, comme les nuits sont longues, les maraudeurs sont partout” nous signale à ce sujet un oléiculteur d’Ighil El-vir, dans la commune d’Aït Yahia Moussa.
En définitive, pour réduire ce phénomène, c’est-à-dire les vols de sacs d’olives, les comités de village devraient appliquer, à la lettre, des amendes coercitives à l’encontre des contrevenants, et cela alors que nous sommes juste au début de la cueillette des olives.
Amar Ouramdane