Les feux sont au rouge a la JSK

Partager

Il faut reconnaître que la situation de l’équipe, qui n’était guère reluisante en début de saison, s’est agravée au fil des matchs, notamment cette série de contre performance de deux nuls à domicile et deux défaites à l’extérieur dont la dernière concédée lundi dernier à Bordj devant le CABBA local. Un échec qui fait que les feux sont vraiment au rouge et qu’il va ainsi falloir prendre le taureau par les cornes pour éviter le cauchemar.

Pour cela, il incombe, en premier chef, à la direction du club kabyle de tirer vite les enseignements nécessaires afin de remédier à cette situation, de plus en plus inquiétante, à commencer par le renforcement de l’équipe lors du mercato prochain avec des joueurs capables d’apporter un plus sur le plan offensif lequel constitue actuellement le maillon faible.

Aujourd’hui, la sonnette d’alarme devra être tirée rapidement, car à moins d’une prise de conscience et d’une mobilisation générale, à même de remédier rapidement au marasme qui sévit au sein de l’équipe depuis le début de saison, la situation risque d’empirer. Un fait qui ne sera évidemment pas sans conséquence pour ce club prestigieux qui s’apprête à disputer deux compétitions internationales, la Coupe maghrébine et la Ligue des champions en l’occurrence. Les amoureux des Jaune et Vert qui ont, c’est vrai, toutes les raisons de crier leur désarroi pour préserver l’image de marque de ce trésor qui leur avait procuré tant de joie et de bonheur, doivent rester, néanmoins, soudé derrière leur équipe fétiche, car c’est de la sorte qu’elle pourra rebondir.

C’est en effet, le moment où tous les amoureux du club doivent faire preuve de mobilisation pour stopper l’hémorragie et sortir le club de cette impasse. La situation est grave et l’heure est tout simplement venue ou chacun doit faire l’effort nécessaire, à même de donner les moyens à l’équipe de retrouver ses forces et surtout la confiance qui l’a de tout temps caractérisé.

Chez les joueurs, «la colonie de vacances» doit cesser pour laisser place au travail. Car, il faut dire que de ce côté, les énergies fournies, jusque-la, par rapport aux moyens mis à la disposition des joueurs n’ont pas été ceux escomptés pour une équipe habituée à jouer les premiers rôles et qui constituait un exemple sur tous les plans.

Cela dit, il ne faut pas aujourd’hui se leurrer si l’équipe aligne des contres-performances, puisque ce n’est là, en fait que le fruit de ce qui a été semé. Il est vraiment temps de retrousser les manches et de bosser dur pour éviter au bateau kabyle de chavirer.

S. Klari

Partager