Les forces locales de l’ANP ont orienté, dans la soirée d’avant-hier, leur puissance de feu sur les maquis situés à équidistance de Souk El Had et Thénia, 15 km au sud-est de Boumerdès. Sitôt installée sur un piton surplombant la voie férie, l’artillerie classique a ciblé de nombreux coins du massif de Oued Azzoune, où l’on soupçonnait la présence de groupuscules terroristes. Les raids furent diversifiés, entre 18h et 20h, a-t-on indiqué, pour empêcher la mobilité de la horde sanguinaire traquée.
Les bombardements auront permis, selon un bilan provisoire, le désamorçage systématique d’un nombre indéterminé d’engins explosifs dissimulés par les terroristes aux abords des sentiers jouxtant le périmètres ciblé. Et donc fort probablement, des terroristes y ont laissé des plumes suite à la destruction de leur refuge. Une importante logistique était hier encore mise à profit pour nettoyer la zone montagneuse précitée. Les riverains gardent en mémoire, l’attaque-terroriste qui avait ciblé, au mois de mars dernier, le poste de la Garde communale locale, avec le bilan de un mort et deux blessés, en plus de l’endommagement partiel dudit siège à l’explosif. D’autres troupes de l’ANP sont toujours sur le pied de guerre dans les maquis avoisinants de Djaouna, jouxtant Oued Issers. Promptement menée, là, il y a cinq jours, une action militaire aura permis l’arrestation de trois suspects, après la destruction de deux casemates de l’ex-GSPC. Ces deux sanctuaires de l’organisation terroriste locale contenaient, a-t-on rappelé, des pièces entrant dans la fabrication de bombes, un lot de médicaments, des effets vestimentaires, une literie, et des denrés alimentaires. Depuis quelques mois, cette nébuleuse sanguinaire accuse des coups sévères de l’ANP et de la BMPJ, suite à l’élimination de ses principaux émirs zonaux dont le dénommé Abou Talha alias Youcef Khelifi.
Salim Haddou
