Les deux cents travailleurs, que compte l’APC d’Aït Yahia Moussa, ont fermé, hier, le siège de la mairie. cette colère est née suite à la non-perception de leurs salaires non encore versés à la veille de l’Aïd. “Nous sommes les seuls à ne pas avoir reçu nos salaires. Ceux des trois communes que compte la daïra à savoir Draâ El Mizan, Aïn Zaouia et Frikat ont été payés. C’est injuste”, nous dira un syndicaliste affilié à l’UGTA. Pour notre interlocuteur, cela est dû à une insuffisance du solde au niveau du compte du receveur intercommunal. “Comme le compte de ce dernier n’est pas alimenté, les travailleur de notre commune ont été privés de leurs salaires”, ajoute notre source. Tous les services de la mairie d’Aït Yahia Moussa étaient à l’arrêt. Les contestataires jurent de continuer leur action jusqu’au versement de leur paie. “A la veille de l’Aïd, nous sommes privés de nos maigres salaires. Imaginez un père de famille sans aucun sou en poche à la veille de l’Aïd”, enchaînera un autre interlocuteur.
Durant toute la journée, des contacts ont été engagés avec l’UGTA afin d’intervenir et dénouer cette situation. D’autres démarches étaient en cours du côté des autorités. Peut-être qu’aujourd’hui, les deux cents ouvriers retrouveront-ils le sourire?. Mais on n’en est pas encore là. Dans le cas contraire, leurs familles seront pénalisées. Ces ouvriers sont consternés face à une situation à laquelle ils ne s’attendaient pas du tout.
Amar Ouramdane