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L’ambiance bat son plein

Pour les uns, le prix du mouton est totalement irréprochable, pour d’autres, par contre les prix pratiqués cette année s’inscrivent dans la normalité eu égard aux augmentations qui ont touché l’aliment de bétail à l’image de tous les autres produits consommables et alimentaires notamment. Dans les quartiers de la ville et loin de ce qui se trame dans les marchés aux bestiaux c’est une autre image qui renseigne sur l’événement festif. En effet, à travers les artères commerçantes, les magasins de confection et de prêt-à-porter ne désemplissent pas.

A la veille de l’Aïd, les parents accompagnés de leurs chérubins n’épargnent aucun magasin et essaient tant bien que mal de trouver le produit manquant afin de satisfaire leur progéniture.

De leur côté, les pâtissiers redoublent d’efforts eux aussi en diversifiant les choix des produits le but étant de répondre favorablement à la demande d’une clientèle devenue de plus en plus exigeante. Aux alentours des marchés, au quartier des 1100 logements (Ecotec) ou à proximité de la gare routière, une autre atmosphère nous rappelle, elle aussi, qu’on est à la veille de l’Aïd El Adha. Collés l’un contre l’autre les rémouleurs n’ont aucune minute à perdre, envahis par l’ampleur du travail qui les attend, ils n’ont même plus le temps de vous adresser la parole. Si vous avez des outils à aiguiser il faut les remettre à un aide qui se tient juste à côté de la machine de l’aiguiseur.

Vous aurez en échange un ticket qu’il faut garder à l’effet de récupérer ses effets une ou deux heures après en fonction du rendez-vous qui vous sera signifié.

A quelques pas de là, d’autres marchands de circonstance sont à pied d’œuvre, ce sont les vendeurs de foin et autres aliments de bétail ainsi que ceux qui vendent du charbon au détail.

Pour eux c’est une occasion inouïe pour se faire un peu d’argent en écoulant ce genre de marchandise. Toutefois, à l’intérieur des marchés des fruits et légumes ce sont d’autres  » aiguiseurs  » qui se tiennent derrière les étals en cette pareille opportunité. Il y a une semaine de cela et excepté quelques légumes et fruits hors saison tous les autre connaissaient des prix raisonnables. Hier, tout a flambé comme par enchantement. A titre d’exemple, la pomme de terre, les carottes, la salade qui étaient vendus entre 20 et 35 dinars sont passés à 50 dinars, Alors que les tomates et les poivrons dépassent maintenant la barre des cents dinars. Qui dit mieux ? Et dire qu’on appartient à une communauté musulmane qui s’apprête à fêter un grandiose événement religieux !!!

S. Soumia

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