La Dépêche de Kabylie : Comment appréciez-vous l’entrepreneur de Bouira ?
Arezki Herbi : On n’a pas permis à l’entreprise d’évoluer en termes de consistance dans un climat serein. Sinon, il n’y aurait pas de raison pour qu’une entreprise qui existe depuis 25 ans (comme c’est le cas pour la nôtre) ne fasse pas face aux projets, aussi grands soient-ils. En fait, l’entrepreneur se maintient difficilement, il ne résiste que par amour du métier
Concrètement où se situe le problème ?
En gros, c’est l’administration. Nous subissions des contraintes (administration, matériaux, finances…) à décourager le plus tenace. Mais cela relève plus de l’effet de l’homme que d’autre chose. Et au final ce sont les projets inscrits qui sont pénalisés et par voie de conséquence, c’est le développement qui en pâtit. Mais sur ce plan, force est de constater que les choses sont de plus en plus claires et transparentes depuis l’arrivée du nouveau wali.
Il semble que beaucoup d’entrepreneurs préfèrent travailler dans d’autres wilayas ?
Pour cause justement de cette situation de blocage, une centaine d’entrepreneurs n’a pas été payé. Nous (UGEA – Bouira) avons débloqué quelques situations. Honnêtement les choses commencent à s’améliorer.
Je vous le répète, monsieur le wali, qui d’ailleurs a fait le même constat sur le sujet que nous, ne ménage aucun effort pour permettre aux bâtisseurs de Bouira de travailler dans les meilleures conditions.
Le bâtisseurs de Bouira sont en mesure de rivaliser avec les entreprises étrangères, pour peu que l’administration nous accompagne.
Entretien réalisé par T. Ould Amar
