«L’endettement externe de l’Algérie a été réduit à 733 milliards de dinars»

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L’endettement externe a été réduit à 733 milliards de dinars au mois d’octobre de l’année en cours», a déclaré, hier, Karim Djoudi, ministre des finances, en marge de la tenue de la première session du conseil national de la statistique. Évoquant la crise financière et son impact sur le marché financier, le ministre a affirmé que : «Le programme d’équipement et le plans d’action du gouvernement sera maintenu», il a toutefois rappelé, que le gouvernement a pris plusieurs décisions qui vont permttre d’apporter des éléments de protection sur l’impact immédiat de la crise financière, à savoir sur le remboursement de la dette, le comportement des réserves de change, la concession d’un fonds de régulation de recettes, et le privilège qui a été donné au cadre du financement domestique de l’économie qui est l’une des causes essentielles des conséquences de la crise financière. Lors de la tenue de la session ordinaire du Conseil national de la Statistique, le premier argentier du pays a insisté sur l’importance de l’information statistique qui est le support de la décision économique, avant de rappeler que le conseil national de la statistique a fondamentalement trois missions essentielles; la première est de soutenir la politique nationale en matière d’information économique, puis d’assurer, en deuxième lieu, la cohérence en matière de production sectoriel des statistiques. Quant à la troisième mission, c’est de produire des normes en matière de production statistique. D’autre parta, le ministre, a indiqué qu’il a initié, dans ce cadre, quatre commissions, entre autres; la commission des comptes: économiques, la commission des statistiques économiques, la commission des statistiques sociales, et la feuille de route qui permet d’avancer dans les missions des commissions. Pour sa part, M. Boukrami, commissaire général au commissariat général à la planification et à la prospective, a évoqué le système national des informations statistiques, et l’importance de le nationaliser. Quant à la crédibilité du système, M. Boukrami, a insisté sur l’importance d’améliorer et de renforcer les compétences et ce pour passer d’une vision sectorielle à une vision système national des informations économiques, dont le texte pour le crédibiliser est en point d’être mis en œuvre.

Lynda Louifi

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