Cette dernière sera implantée juste à l’entame du tronçon reliant Aomar à Tizi Larbaâ, l’on peut déjà constater sur place les ceintures en béton d’une partie du plancher, les bennes de tracteurs recevant d’un engin-Case des volumes de terre, et une “armada” d’ouvriers s’activant aux tâches de ferraillage, de décoffrage, et d’autres travaux de maçonnerie.
Une activité intense explique l’entrepreneur chargé de la réalisation du projet “due au court délai imparti pour ériger cette œuvre.” Une clause du contrat stipulant une remise des clefs après six mois du début des travaux qui n’est pas pour plaire au soumissionnaire, lequel note à ce propos “lors des discussions j’ai émis le vœu qu’on m’accorde huit mois”. La “moue” qui se lisait sur le visage de l’opérateur économique n’est aucunement synonyme d’un “pari perdu d’avance”, mais seulement ajoute-t-il “je voulais avoir une marge de manœuvre plus large pour faire un travail parfait.” Mais la population représentant les scolarisés des lycées, des CEM de Kallou Madjen, et Lakrarib, des localités relevant de Aomar, et les universitaires étudiant hors de la commune, ne cessent de se multiplier exigeant un “lieu d’étude” bien achalandé de livres traitant toutes les matières.
Cette doléance non satisfaite a mis dans la gêne, et sous pression, les politiques locaux et ceux de l’institution de wilaya, d’ailleurs lors d’une visite d’inspection qu’aurait effectué le premier magistrat de Bouira pour s’enquérir de l’état d’avancement des projets retenus pour Aomar, le bâtisseur de la bibliothèque affirme “on m’a demandé de tenter de l’achever en cinq mois.” Le projet de construction de la bibliothèque communale s’étale sur une surface de 380 m2, laquelle recevra un bâti en R+1.
A. Chérif