Notre photographe du bureau de Tizi-Ouzou, Ali Arkam, a fait l’objet d’une agression physique et verbale, et ce, en plein exercice de sa fonction. Notre confrère en couverture dans la résidence ILE Didouche-Mourad, où les étudiants sont en protestation, a été pris à partie par le directeur de la résidence… de Boukhalfa.
A noter que dans cette dernière, un étudiant a été agressé à l’arme blanche. Ce directeur, incapable d’assurer la protection des étudiants résidant dans la cité qu’il dirige, a cru bon de se défouler sur notre confrère venu couvrir un événement dans une autre cité universitaire. Nous tenons à dénoncer et à condamner cet acte ignoble, qui non seulement a porté atteinte à l’intégrité physique et morale du citoyen Ali Arkam, mais constitue une entrave à la mission d’information. Ce comportement de voyou, digne des bandits de quartier, ne saurait rester impuni. Que ce directeur soit rassuré, nous n’utiliserons pas les mêmes méthodes viles et indignes ; mais nous allons emprunter la voie de la justice, et ce jusqu’à réparation du préjudice et châtiment du coupable, même si ce directeur commet un avocat payé par des deniers publics, et que le nôtre est rémunéré avec l’argent de notre entreprise.
Idir Benyounès
Directeur de publication