A quelques encablures du centre-ville de Kherrata se trouve la paisible localité de Béni-Meraï. Un douar au paysage magnifique et verdoyant toute l’année mais traversée par une route communale sinueuse et escarpée. D’ailleurs, c’est à cause de l’état délabré de cette route que plusieurs usagers refusent de l’emprunter. Et ce sont malheureusement les citoyens de cette localité qui payent les pots cassés. Le comble c’est que beaucoup de fourgons de transport desservent ce tronçon routier mais n’arrivent pas à satisfaire la forte demande enregistrée surtout durant les heures de pointe qui coïncident avec les sorties des élèves scolarisés et des fonctionnaires.
Le pire c’est qu’en dehors de certains horaires précis, les citoyens des localités d’Aït Laâziz-Ahemam Agriour et même Sidi Abderrahmane trouvent les pires difficultés pour se déplaceser et prennent leur mal en patience.
Interrogé, l’un des habitants de ce douar nous a déclaré que les habitants vivent le calvaire particulièrement en période hivernale. “Personnellement et à plusieurs reprises et faute de moyens de transport, je parcours 4 ou 05 km à pied pour me rendre à la maison.
Certes cette situation est préoccupante et irrite les citoyens. Mais que voulez-vous qu’ils fassent ? ! rétorque ce jeune homme d’un air dépité.
Enfin, la balle est dans le camp des services compétents qui doivent agir au plus vite pour mettre fin à cette anomalie qui n’a que trop duré.
Smail Chenouf