Des jeunes et moins jeunes bénévoles, y compris les présidents des commissions constituant l’association des sourds-muets, dont la possession d’un minable local acquis très difficilement situé au sein d’un jardin qu’ils entretiennent joliment d’ailleurs, ne suffit pas pour travailler à l’aise et correctement, mais en faisant de ce manque d’espace un obstacle. Tout le monde s’y met, se donne à fond pour que des enfants, des femmes et autres vivent un été radieux et plein d’activités, un été comme tout le monde. Quant aux organisateurs gesticulant d’un langage muet et silencieux, lesquels savent aménager leur temps et très soigneux dans leurs actes remarquables à résoudre tout en travaillant des doigts et seulement des doigts. Très rarement découragés par des entraves rencontrées constamment et des incertitudes à tenir leurs promesses durant évidemment toute l’année, les membres de l’association Yema Gouraya des sourds-muets se sont organisés en masse et ne cessent de faire de leur mieux pour satisfaire un nombre extraordinaire de personnes qui voient, en cette association, un rayon de soleil, une fuite au quotidien et une distraction recherchée durant des vacances plus ou moins longues.Le coup d’envoi de la saison estivale a été le plus simplement donné et suivant leurs moyens de bord. Tous les jeudis et vendredis, deux à trois bus sont programmés et prennent des directions diverses vers les plages que les concernés apprécient puisque l’avis de tout le monde est déjà pris auparavant, tout au long des inscriptions. Hormis cela, pour que les journées ne semblent pas longues et monotones au bord de la plage, des activités remplissent bien les heures creuses en dehors de la baignade, et tout un chacun se retrouve. Spécifiant l’ouverture d’esprit et la générosité des membres de cette association, étant généralement considérée comme association des sourds-muets et pour s’occuper des enfants de leur catégorie, ils prennent en charge et en considération même les enfants des autres.
Farroudja M.