Réunie sous la houlette du chef de la daira de Ouadhias, Mr Abdelhak Adami, le regroupement portant explication de la stratégie du développement rural a réuni toutes les parties concernées par le projet, à savoir, ANSEJ, BADR, Agriculture, forêt PMI-PME, administrateurs d’un côté et membres des comités de villages, fellahs, promoteurs potentiels qui ont eu à écouter les explications nécessaires pour faire aboutir tel ou tel projet. Conscient de la vocation agricole de la région, la BADR par le biais de son responsable a annoncé “le retour à la vocation initiale de son agence, à savoir le financement des projets agricoles et agro-alimentaires”. Si l’attestation d’éligibilité n’est pas une fin en soi, l’ANSEJ a donné une situation globale des projets financés à travers les dairas de Ouadhias et Boghni, soit environ 314 projets. Les lenteurs bureaucratiques, qui ont été mises en exergue par les futurs promoteurs, qui ont relaté leurs péripéties au quotidien avant de voir leur projet tomber à l’eau. “La souveraineté de la banque dans ces décisions est incontestable et ne finance que les projets rentables” dira le responsable de l’agence BADR de Ouadhias qui se plaindra par ailleurs de l’exiguïté de ses locaux et qui ne peuvent recevoir dans des conditions décentes les demandeurs de projet. La représentante de la PMI-PME a promis une sortie à travers les communes et villages pour faire participer la femme rurale et l’intégrer dans le cadre de l’économie domestique.Le problème crucial de l’écologie et environnement a été signalé. Le PPDR peut contribuer à limiter la dégradation de notre environnement, de même qu’il (PPDR) contribuera au désenclavement des foyers, des terres agricoles, par l’aménagement et l’entretien des pistes. Le responsable de l’agriculture dira à ce propos : “sans l’aménagement des pistes agricoles rien ne peut se faire”.Le représentant du comité Tamekadbout a avouée le chiffre de 60 à 80 % de terres inaccessibles et de considérer la daira de Ouadhias et Boghni, comme étant une zone vierge donc à promouvoir. L’indisponibilité des ressources hydriques n’est pas une fatalité. Il suffit de construire des retenues collinaires ne manquera pas de signaler un agriculteur qui s’est plaint de la qualité douteuse des eaux d’irrigation dans la localité de Mechtras. Au fil des heures, la rencontre de la sensibilisation s’est vue transformer en une rencontre technique, le niveau des interventions ayant été à la hauteur de l’aspiration de cette journée que tous les participants souhaitent renouveler à tout moment et en tout lieu.La journée s’est terminée sur une note d’espoir, sortir la région de son marasme économique avec la participation de tous les partenaires et ce du jaillissement de l’idée jusqu’à la concrétisation finale du projet.
M. Ouaneche
