Pas même l’ombre d’un café

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Lakrarib où pullulent dans les onze hameaux relevant de sa circonscription, les jeunes de la tranche d’âge de 18 à 35 ans, n’arrive pas à prendre en charge, la demande sans cesse pressante en matière d’infrastructures culturelles, et sportives, revendiquées par ces derniers.

Une incapacité à faire face, qui accentue encore davantage la monotonie prévalant aux heures des arrêts de travail de la population active, et au retour des scolarisés, parcourant la distance de 35 km entre Aomar et Lakrarib. Des moments qui, après une dure journée de labeur, donnent envie de changer d’air, et un besoin de compagnie pour se décompresser du poids d’une intense activité, à l’exemple cite un jeune transporteur de Lakrarib “des instants ô combien décompressants qui nous réunissent autour d’un feu en ces temps d’hiver”.

“Ce recours à des veillées nocturnes en plein air autour d’un feu de bois protégeant du froid, affirme-t-il, s’est généralisé à tous les coins des rues de Lakrarib, du fait de l’inexistence d’un seul café chez nous”. Un constat tellement lamentable qu’on ne peut pas s’empêcher de se demander comment est-ce possible que ni l’institution de la commune, ni les investisseurs privés locaux, n’aient pensé à réaliser un point de chute genre café, ou autre à Lakrarib.

Une déception qui s’est d’autant plus accentuée, considère le prestataire de service “suite à l’abandon du chantier devant accueillir l’aménagement d’un stade”. Un espace dégagé à cette fin près du site recevant le projet de construction des 118 logements en LSP de Lakrarib, mais où signale mon interlocuteur “l’engin bull affecté n’a opéré que quelques jours, puis a quitté les lieux”.

A. Cherif

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