Une belle cuvée en perspective

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Le monde éditorial hexagonal se prépare activement pour accueillir et réussir la seconde rentrée littéraire de janvier, après-celle de septembre 2008, grandiose et pléthorique. De grosses pointures littéraires ne manqueront pas d’étonner encore cette fois, avec des tirages aussi importants, promettant à leurs lectorats des surprises et des romans de facture. La cuvée de janvier, qui verra la parution de plus de 558 romans, a l’avantage de ne pas être influencée par les grands prix littéraires de l’automne, et de privilégier les auteurs étrangers, relève une journaliste du quotidien gratuit Métro.

Les auteurs anglo-saxons seront particulièrement à la fête. Paul Auster revient avec un roman, intitulé Seul dans le noir, paru aux éditions Actes Sud, dans lequel il campe un critique littéraire mobilisé suite à un accident de voiture assailli par ses souvenirs.

De même, Daniel Mendelssohn, après Les Disparus (pris Médicis étranger en 2007), signe une autobiographie L’Etreinte fugitive, parue chez Flammarion.

Dans cette autobiographie, Daneil Mendelssohn aborde son identité juive, son homosexualité et la culture gréco-latine.

L’anglais Jonathan Coe y sera avec un roman intitulé La pluie, avant qu’elle tombe, dans lequel il raconte trois générations de femmes, de 1940 à aujourd’hui, paru aux édition Gallimard, Chez les Latino-Américains, le Chilien Luis Scpulveda sort La Lampe d’Aladimo paru chez Métailié et la cubaine Zoé Valdès avec “Danse avec la vie édité par Gallimard sont également annoncés. Cependant, les Français ne sont pas absents de cette rentrée de janvier.

Le talentueux Olivier Adam, remarqué déjà à la rentrée littéraire de septembre et salué par la critique unanimement, récidive avec une fiction savoureuse, ayant pour titre Les vents contraires, édité par L’Olivier. Pour Marc Dugain, c’est une fresque littéraire qui nous est offerte en cadeau de fin d’année, avec En bas, les nuages, publiée chez Flammarion.

Philippe Djian offre à ses lecteurs Impardonnables, édité chez Gallimard. Quant à Maurice G. Dantec, il signe un roman au titre plus que révélateur avec Comme le fantôme d’un jazzman dans la station Mir en déroute, édité par Albin Michel.

De Paris Hakim Hadidi

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