Un nul de trop !

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dix cartons distribués dont deux rouges, maints arrêts de jeu au cours de la partie suivis de bagarres entre les joueurs. tel est le décor qui a prévalu dans cette enceinte du stade de M’chedallah ce jeudi 20 décembre 2008 pour le compte de la dixième journée du championnat de la RII, la JS M’chedallah a raté une occasion inespérée soigner son goal average ce qui lui aurait permis de se remettre en selle dans un championnat qui de l’avis de tous est accrédité d’un niveau moyen à la portée de la JSM.

Ce derby n’a pas tenu toutes ses promesses sur le plan de la qualité de jeu. Les 22 joueurs ont pratiqué un jeu amorphe surtout les locaux méconnaissables jouant à l’emporte-pièces ; les gars de Mira tenus par l’obligation du résultat ont confondu vitesse et précipitation, trop de maladresses. Pourtant, ils sont d’un cran supérieur techniquement vis-à-vis des joueurs bessamis qui, selon leurs dirigeants, ne se sont pas entraînés depuis 15 jours et dont l’équipe est amoindrie comme en témoigne ce gardien junior.

A signaler que les supporters sont montés au créneau, car ce nul de trop suscite légitimement des interrogations. soit un gâchis de 10 points à domicile. Cependant, une seule et unique action notable mérite d’être mentionnée celle survenue à la 24 minute, de jeu de la 2e mi-temps qui a vu le cuir s’écraser sur le poteau latéral du gardien bessami suite à un tir de Achiou Arab entré à la place de Déche. Madjid le président, du club qui n’a pas décoléré à l’issue de la partie, a juré de laver le linge sale de la maison JSM en famille et de remettre certaines pendules à l’heure comme ces écarts de langages ; pour lui la discipline sera désormais de rigueur. Reconnaissons tout de même cette pression qui ne cesse de s’abattre comme une chape de béton sur cette équipe. Les supporters doivent faire montre de tolérance, il y va de l’intérêt de tout le football en particulier et du sport en général. La JSM loin de la pression du public a démontré de quoi elle est capable pour preuve ces résultats, probants ramenés de l’extérieur depuis.

Hammoudi Yakoub

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