La mosquée de Khellil, dans la commune de Barbacha a fait l’objet, dans la matinée d’hier, vers 10 h, d’un incendie qui a failli prendre de l’ampleur et causer beaucoup de dégâts à l’intérieur, n’eut été la prompte intervention des villageois qu ont accouru à la vue des flammes qui se dégageaient pour mettre fin au feu.
Deux grandes portes d’entrée en bois ont été ravagées par les flammes qui se sont propagées à l’intérieur pour atteindre la moquette de la salle de prière, sauvée grâce à l’arrivée des premiers citoyens.
Selon un témoin oculaire, il s’agit d’un acte de sabotage prémédité dont le ou les auteurs ne sont pas identifiés et qui ont utilisé du gasoil, reconnaissable à l’odeur, pour mettre le feu à ce lieu de culte en plein jour. La nouvelle qui s’est -épandue comme une traînée de poudre a plongé la région, qui n’a jamais connu de tels actes abjects dans la consternation.
Les habitants de Khelil, plus particulièrement les fidèles n’arrivent toujours pas à croie ce qui est arrivé à leur mosquée ni le mobile de ces actes de profanation et d’intolérance.
De son côté, le premier responsable des affaires religieuses de la wilaya de Béjaïa, l’imam Mohamed Latiam condamne l’acte qu’il qualifie d’inédit en Kabylie et préfère attendre le rapport de l’imam responsable de la mosquée de Khellil pour clarifier les circonstances de cette affaire.
Ce cas s’il s’avère être un acte volontaire d’atteinte à un lieu de culte ne pourra, on ne peut plis clair que souligner le malaise qui n’a pas épargné ces maisons de dieux ou l’on enseigne la tolérance.
La veille de l’Aïd dernier, deux mosquées ont fait l’objet de vol dans les localités de Sedouk et Souk El Tenine ou l’on avait dérobé une somme d’argent de la Zakat de 12 millions de centimes.
N. T.