A la fin de cette phase aller, certains de nos clubs profiteront de cette trêve hivernale pour se préparer hors de nos frontières. La destination Tunisie est pour le moment la plus prisée pour la plupart d’entre eux.
C’est lié, peut-être, au fait que les tarifs hôteliers sont plus abordables que dans d’autres contrées à la même période. Le MCA, par exemple, pour ne citer que ce club, a jeté son dévolu sur la ville tunisienne de Sousse. Il faut admettre qu’il s’agit d’une ville très calme et surtout accueillante. Il est évident que les Mouloudéens, qui ont terminé la phase aller avec 22 pts, sont assez satisfaits par ce pactole. Ils estiment que malgré tout, c’est un bon résultat, eu égard aux saisons précédentes. Avec un bon renfort au cours de ce mercato, ils peuvent s’en sortir et postuler aux quatre premières places du championnat national.
Pour le moment, ce sont les Sétifiens de l’ESS qui ont fait le meilleur parcours, alors qu’ils sont appelés à jouer encore trois matchs retard. Dans les prévisions des dirigeants sétifiens, ils peuvent allègrement dépasser la barre des trente points. A cette allure, le titre leur est presque promis.
Toutefois, les prétendants ne manquent pas. Une équipe comme la JSMB, qui s’est qualifiée haut la main pour la finale de la Coupe de l’Union nord-africaine en disposant au retour des Egyptiens d’El-Masry sur le score de 2 à 0, est capable de se joindre à la course au leadership. On peut aussi adjoindre l’USM Alger, qui, malgré sa large défaite face à l’ASK (3 à 1) lors de la mise à jour du championnat national de D1, est à même de faire partie des prétendants au sacre final. On suivra avec attention le parcours de l’énigmatique formation bordjienne du CABBA.
Occupant les dernières loges au début de saison avec Rachid Bouarata, un entraîneur pourtant confirmé, les Bordjis sont aujourd’hui classés à la 2e place derrière l’intouchable ESS. Le football, le moins que l’on puisse dire, se porte bien dans les Hauts-Plateaux. Ceci dit, nos équipes pensent sérieusement à la phase retour. C’est ce qui explique leur frénésie à se renforcer, mais aussi à aller se ressourcer ailleurs et plus particulièrement en Tunisie.
Il est évident que chaque équipe veut revenir à la compétition, à la moitié du mois de janvier de l’année 2009, avec de meilleurs arguments. Il ressort donc que cette phase retour sera très relevée et surtout très disputée. Chaque club défendra bec et ongles ses chances de maintien ou de prétention à jouer les premiers rôles.
Ce ne sera que plus profitable pour le spectacle et le suspense. Les amoureux de la « balle ronde » ne peuvent, d’ores et déjà, que s’humecter les lèvres.