l Le rideau est tombé hier, sur les 3e journées de poésie d’expression amazigh qui ont réuni, à l’occasion, 54 participants venus des quatre coins de la Kabylie. Plusieurs invités de marque ont marqué de leur présence la manifestation. On citera, entre autres, Alloua Rabhi et Kamel Bouamara, écrivain et enseignant de tamazight à l’université Abderhmane-Mira de Béjaïa. La famille du défunt poète Chabane Oulamara, lauréat de l’édition 2004, a été également au rendez-vous aux côtés des organisateurs de ce festival.En somme, l’ambiance était bon enfant et l’atmosphère était conviviale lors de la remise des prix aux 10 heureux lauréats de cette manifestation.Ainsi, après la phase des sélections le jeune étudiant Mourad Rahmane, originaire de la région des Ouacifs, s’est adjugé la première place du festival. Avec des mots sensibles empreint d’une poésie lyrique, Mourad a su impressionner les membres du jury et accaparer encore une fois le trône, après avoir décroché l’année dernière, la première place du même concours.“Je remercie les organisateurs de cet événement, à leur tête El Hadi Ould Ali, qui nous ont offert cette opportunité de nous exprimer à travers la langue des vers.J’espère également que ma modeste contribution à ce rendez-vous a servi, à l’instar de celle des autres participants, à la réussite de ces journées de la poésie d’expression amazighe “Si Mohand Oumhend et Youcef Oukaci”. “Ce genre de manifestation permet d’ailleurs, de promouvoir la culture amazighe et d’enrichir davantage le patrimoine de la région”, nous dira Mourad. Enfin, s’agissant de l’appréciation du niveau des participants, Salem Amrane, l’un des membres du jury, estime que le niveau est nettement amélioré par rapport à l’édition des années précédentes. Cela est dû, selon lui, à la place de la présélection organisée avant l’ouverture du concours.
A. Hafid