La cour pénale de Bouira a examiné, hier, une nouvelle affaire liée au terrorisme, la neuvième depuis l’ouverture de la troisième session criminelle. A l’issue du procès qui s’est tenu ce mardi, ladite instance judicaire a acquitté le dénommé M. Kamel, accusé de soutien au terrorisme. L’accusé, un jeune de 28 ans, originaire de Sour El Ghozlane était soupçonné d’avoir été en contact avec un groupe terroriste activant dans la région de Bouira et ce après avoir échangé les numéro de téléphone avec un dénommé Mourad, un terroriste présumé. L’inculpé sera arrêté le 19 novembre 2006 par les services spéciaux de sécurité, qui agissaient sur la base de renseignements. Lors de son audition hier par le juge, le prévenu a nié catégoriquement les faits qui lui sont reprochés, en affirmant n’avoir jamais connu ni de près ni de loin des éléments terroristes ou avoir été en contact avec eux. A une question du représentant du ministère public relative aux déclarations faites lors de son audition par les services de sécurité, il dira que ces derniers l’avaient malmené en cherchant à lui arracher des aveux de force. Pour le représentant du ministère public, le prévenu avait déjà tout avoué au cours de deux auditions et il n’y a pas l’ombre d’un doute sur sa culpabilité.
Il requerra donc une peine de 6 ans de prison ferme à son encontre. L’avocat de la défense a, quant à lui, axé sa plaidoirie sur le fait qu’aucune preuve matérielle n’atteste la culpabilité de son client. Après délibérations, le mis en cause a été reconnu non coupable et sera finalement acquitté.
Djamel M.