Le vingt-huit (28) décembre 1902, mourut Si Mohand u M’hand, le plus grand poète que la Kabylie ait enfanté. Des jeunes étudiants de l’ITTPB de Kouba, en collaboration avec l’Association culturelle “Ifri Nath Lahcene” d’Illoula, ont choisi la maison de jeunes de Aïn El Hammam pour la commémoration du cent deuxième (102e) anniversaire de la disparition du chantre de la poésie berbère. Une exposition murale de photos représentant des objets et des bijoux berbères, ainsi qu’un ensemble d’ouvrages parmi lesquels nous distinguons ceux de Mouloud Mammeri et de Younes Adli occupent la salle que la maison de jeunes “Tahar Oussedik” a mis à la disposition de l’association. Bien que ce soit une première, pour la plupart de ces jeunes, ils ont le mérite d’avoir rappelé aux Micheletois, cette journée qu’aucune association locale n’a commémorée. Un tel événement ne se devait pas d’être passé sous silence. La cérémonie d’ouverture, prévue à neuf heures, a été suivie du dépôt de la traditionnelle gerbe de fleurs sur la tombe de Si Mohand. L’après-midi était réservée à une débat sur la vie et l’œuvre de Si Mohand u M’hand ainsi que la production de jeunes musiciens de l’Association “Ifri n’Ath Lahcen” suivie par une représentation théâtrale et de la poésie. Rappelons que Si Mohand est décédé à l’hôpital d’Aïn El Hammam et fut enterré à “Thimeqbert Gueghriben”, un cimetière situé au lieu dit Thiqerrabin, à l’entrée ouest de Aïn El Hammam. Quant à sa tombe, personne, en ce moment, ne peut la situer avec exactitude.
A.O.T.