Un sit-in est prévu aujourd’hui au CHU Mustapha-Pacha

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Au deuxième jour de la grève illimitée, initiée par les syndicats de la santé publique, la corporation des hospitalo-universitaires a favorablement répondu à l’appel. Le syndicat national des professeur et docent en sciences médicales (SNPDSM) et celui des maîtres assistants ont haussé le ton en boycottant leurs activités. A en croire, les initiateurs de ce mouvement, ce débrayage a été largement suivie. Les protestataires ont affiché leur entière satisfaction quant au succès sur le terrain de leur action. Le taux de participation à cette action pour ce deuxième jour n’a pas baissé. Il est toujours estimé à 100%, à l’échelle nationale.

Ce mouvement de protestation, faut-il le rappeler, intervient après le débrayage de cinq jours, tenu du 13 au 17 décembre dernier, qualifié de réussi, selon ses initiateurs. Contacté hier par nos soins, Reda Djidjig, secrétaire général du syndicat national des maîtresassistants en sciences médicales (SNMASM), a tenu à rappeler que les syndicats de la santé publique se réuniront cette semaine pour discuter des actions à entreprendre, alors qu’une autre rencontre aura lieu le 6 janvier avec les syndicats de l’éducation nationale.  » Nous allons nous réunir pour décider si les cinq autres syndicats, membres de la coordination se joindront à cette action « , a-t-il signifié. Il a annoncé à cet effet, que la corporation des hospitalo-universitaires envisage de tenir aujourd’hui un rassemblement au CHU Mustapha-Pacha. Pour sa part, M. Djidjli a expliqué par ailleurs, que cet arrêt de travail ne concerne pas les activités des soins. Mais l’arrêt de ces dernières, selon lui, sera observé durant ce mois en cours. Les syndicalistes concernés par ce débrayage ont brandi cette menace en précisant que « les actions à venir risquent d’être plus radicales, afin de pouvoir arracher nos droits. » Il dira également que  » l’adhésion massive de tous les praticiens de la santé est une pure preuve que ces derniers ne cherchent que la satisfaction de leurs justes et légitimes revendications socioprofessionnelles.  » Dans la plateforme des syndicats, membres de la Coordination des syndicats autonomes de la Fonction publique figurent  » du respect et de la reconnaissance des syndicats autonomes en tant que partenaires sociaux à part entière, la révision de la grille des salaires et du point indiciaire en rapport avec l’inflation galopante, l’ouverture des négociations sur le régime indemnitaire et un statut digne des professionnels de la santé.  »

Lemya Ouchenir

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