“Ça fait exactement une année que j’avais été élue et ce n’est que maintenant que je me rends compte que j’ai été menée en bateau !”
C’est par ces mots amers et sentencieux que l’ex-reine de beauté kabyle Sarah Boubrit a exprimé toute sa déception du concours et du titre qu’on lui avait attribué le jour de Yennayer 2008.
Ce qui l’a déçue le plus, insiste-elle dans ses propos, c’est ce voyage en France qu’on lui avait promis le jour de son élection mais qu’elle n’a jamais vu.
“ Au début, on me disait qu’il ne fallait pas se presser car j’avais un bac à passer. Mais mes doutes ont commencé à se vérifier au courant de l’été 2008, car, ayant obtenu mon bac, je croyais qu’on allait accélérer les procédures pour me récompenser et pour mon succès au concours et pour ma réussite au bac,” nous affirme Mlle Boubrit avant d’ajouter : “Mais à ma grande surprise, rien de tout cela n’a été fait et je me retrouve toujours confrontée à des démarches administratives qui n’en finissent pas.”
Concernant ses activités en tant que Miss Kabylie, notre interlocutrice était formelle à dire que ses prestations durant l’année écoulée n’ont pas dépassé quatre sorties. “Le 8 mars à Bouzeguène, lors de la venue de l’ambassadeur d’Italie à Tizi, une soirée organisée par le Rotary club et une sortie au stade du 1er Novembre pour y rencontrer les joueurs et le staff de la JSK…” Plus que ça, Miss Kabylie 2008 regrette le fait qu’on utilise son image pour faire la Une des magazines spécialisés sans jamais toucher quoi que ce soit en contrepartie.
Elle demande d’être rétablie dans ses droits et que les organisateurs daignent honorer leurs engagements