5 millions de tonnes en 2006

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Lors d’un point de presse animé, hier, par le président-directeur général de l’entreprise et son directeur commercial, respectivement Aymen Anis et M. Mensi, il a été annoncé qu’une deuxième ligne de production de ciment est opérationnelle à partir du 06 juin dernier pour une augmenter la capacité de production de 2 millions de tonnes par an à 3 millions de tonnes. Entrée en production en Algérie le 17 août 2003, la cimenterie du groupe Orascom a été réalisée avec un coût total d’investissement de 600 millions de dollars, le coût de la deuxième ligne compris. Seul le système de filtration a coûté au groupe la somme de 25 millions de dollars. Dans un marché local dont le potentiel de consommation de ciment gris est de 12,6 millions de tonnes que se partagent les 11 cimenteries publiques et un seul privé ACC, le taux de pénétration de ce dernier est estimé 18%, soit la part du lion. A cet effet, M. Anis a tenu à préciser que le retour d’investissement est attendu selon les études de planification faites par ses experts d’ici à 12 années. Son entreprise, faut-il le rappeler, répond aux normes internationales de l’environnement. Parmi les objectifs fixés par l’entreprise à l’horizon 2006, figure l’ambition d’augmenter la capacité de production des deux lignes de l’usine de 500 000 tonnes chacune pour atteindre, les 5 millions de tonnes par an. Aussi, la production du ciment blanc est l’autre objectif qui sera réalisé lors de cette même période puisque le marché algérien, souligne l’orateur, dépend à 100% des importations dont 50% proviennent de la Tunisie. « Nous comptons couvrir pour un premier temps au moins 50% de la demande algérienne à des prix très compétitif, du fait que les matières premières utilisées pour la production sont algériennes notamment le calcaire qui se trouve en quantité importante non encore exploitée dans la région de Mascara », a déclaré le directeur commercial qui ajoutera que les besoins du marché sont actuellement de l’ordre de 300 000 tonnes par an. En attendant la réponse des pouvoirs publics, l’entreprise est en phase d’exploration du calcaire, une composante importante pour la production du ciment blanc. Concernant l’emploi, ACC compte près de 1100 employés dont 65% des travailleurs sont issus de la région de M’Sila. La construction initiale de la cimenterie a été financée entre 2002 et 2004 par un prêt BEI de 66 millions d’euros et par d’autres concours financiers, rappelle-t-on.

Sabrina Bouras

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