L’association Tafath d’Amizour a organisé, jeudi dernier, une journée de solidarité avec le peuple palestinien, ceci par l’animation des conférences autour de la cause palestinienne et du génocide perpétré, ces derniers jours, par l’Etat hébreu contre les habitants de la Bande de Gaza. Une assistance nombreuse, composée de jeunes, a suivi attentivement d’abord les circonstances de la création de l’Etat d’Israël sur le territoire palestinien en 1948. L’un des conférenciers a axé son intervention sur les conventions internationales interdisant les génocides de guerre sur les civils, le respect des lieux de culte et la protection des enfants. L’orateur, énumérant les accords signés depuis ceux de Genève en 1949, soulignera que l’Etat hébreu a ratifié toutes ces conventions pour mieux les violer par la suite afin d’accaparer, de plus en plus, les terres palestiniennes et commettre des crimes sur leurs populations. Le conférencier explique que les crimes commis par les Israéliens sur les Arabes de la Palestine sont la conséquence d’une impunité, qui se perpétue, jusqu’à aboutir à cette dernière agression de Gaza dont la moitié des victimes sont des enfants et des femmes ensevelis sous les décombres des intenses bombardements. Devant le silence de la communauté internationale et des puissances mondiales, et surtout du mutisme des dirigeants arabes, les conférenciers d’Amizour admettent toutefois qu’il y a une nouvelle dynamique populaire du globe qui se forme pour dénoncer la nébuleuse israélienne et revendiquer un monde plus juste.
Comprendre la cause palestinienne est, pour les organisateurs de cette journée de soutien, la meilleure manière d’être aux côtés de ce peuple de résistants.
N. T.
