“Mon rêve est d’embrasser une carrière professionnelle”

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Née le 20 janvier 1990, dans la localité de Khellil, qui se trouve dans la commune de Barbacha, Zahia Bekhiri a débuté sa carrière de footballeuse au sein de l’ASWB, il y a de cela deux saisons (2006), avec Kamel Amari qui est le président actuel de cette équipe. Sa technique lui a valu une sélection en EN féminine des 17 ans, durant la saison écoulée. « Ma passion pour le football datait depuis longtemps, et c’est pour cela que je ne me suis pas empêchée de rejoindre l’ASWB qui m’a donné l’occasion de m’exprimer. Après cela, j’étais sélectionnée en EN des moins de 17 ans, où je suis jusqu’à présent. C’est vrai, le don du football est dans mes veines et je ne peux m’en passer de le pratiquer”, dira-t-elle, tout en ajoutant au sujet de ses préférences au niveau national et international. « Mes clubs favoris en algérie sont le MC Alger et l’USMA, sans oublier bien sûr notre équipe nationale. Au niveau mondial, j’ai un penchant pour le football brésilien et français (l’Olympique de Marseille). Comme j’ai une admiration pour des joueurs comme le Portugais Kristiano Ronaldo, Kakà et Ronaldinho, soit des attaquants qui ont montré qu’ils sont de grands joueurs.” Avant-centre de métier, Belkhiri a réussi à inscrire neuf buts durant l’exercice écoulé, et durant l’exercice 2008/2009 qui est à sa deuxième journée, elle a réussi à marquer un but face au RC Kouba ici à Béjaïa lors de la première journée, ce qui a permis d’ailleurs à son équipe de l’emporter, avant de perdre le deuxième match face à Relizane. La joueuse estime que son équipe peut aller loin durant ce présent exercice « Nous avons un bon groupe, que je crois meilleur que celui de la saison écoulée, et qui est capable de réaliser beaucoup de choses à l’avenir.” Enfin son rêve est de jouer à un haut niveau. « Mon souhait le plus cher, c’est de jouer au plus haut niveau, et d’embrasser une carrière à l’étranger. J’ai des capacités qui me permettent d’y arriver et pour cela, je dois travailler davantage », dira-t-elle, non sans une certaine confiance en ses capacités.

Rahib Medhouche

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