La Dépêche de Kabylie : Vous organisez pour la deuxiéme fois le Salon national du couscous à Tizi-Ouzou, en quoi cette édition diffère-t-elle de la précédente ?
M. Ould Ali : Comme nous l’avons annoncé, il y a quelques mois, nous organisons donc cette semaine la 2e édition du Salon national du couscous qui coïncide cette année avec la célébration du 1er Yennayer 2959 qui sera d’ailleurs une tradition que nous allons perpétuer. Vous savez bien que dans de telles circonstances, les coutumes veulent que le couscous soit le plat du jour préparé la veille dans une ambiance festive. C’est la raison pour laquelle nous avons voulu mettre en valeur ce plat traditionnel, synonyme de convivialité et qui consolide les liens entre les membres d’une même famille. Cette année encore, l’occasion sera donnée aux visiteurs et au nombreux public qui viendra découvrir les multiples variétés du couscous mais aussi les ustensiles utilisés pour sa préparation dans d’autres régions puisqu’il y a une exposition permanente de tous ces objets. C’est là justement l’une des innovations de cette deuxiéme édition.
La Maison de la culture de Tizi-Ouzou est, chaque année, prise d’assaut par des centaines de citoyens, y aura-t-il un programme spécifique cette année ?
Comme d’habitude, les visiteurs de la Maison de la culture auront l’occasion de visiter le salon du couscous avec le programme d’animation qui est prévu.
Cependant, il faut savoir aussi que la célébration de Yennayer se fera à travers tout le territoire de la wilaya. La Maison de la culture est le carrefour qui réunira la population dans un esprit de convivialité, d’amitié et de fraternité.
Il y a aussi des villages qui marqueront l’évènement tels que Ihasnaouen, Aït Yahia Moussa, Aghrib, Azeffoun.
L’année 2959, qui débutera demain (aujourd’hui, NDLR), sera-t-elle comme la précédente, riche en évènements culturels ?
Absolument ! Cette une année s’annonce très riche en évènements culturels. Il y aura tout d’abord le Festival des danses folkloriques dans sa quatrième édition qui sera intégré en juillet, à l’initiative du ministère de la Culture, au festival panafricain. Il y aura aussi le Festival des arts populaires qui accueillera encore une dizaine de wilayas.
Cependant, cette année on organisera une journée d’étude spécialement pour se pencher et ficeler l’agenda culturel de l’année complète. Pour le mois du janvier, l’on a prévu un hommage à Lounis Aït Menguellet à travers l’exposition de l’artiste Hallou programmée pour le 15 janvier prochain. Il s’agit d’un vernissage et d’une journée thématique autour de l’œuvre de l’artiste. La fin du mois sera aussi concrétisée par l’organisation des 8es journées théâtrales d’expression amazighe qu’organisera l’association Amezgun n’Djerdjer en collaboration avec le secteur de la culture.
Quels sont les vœux du directeur de la culture de Tizi-Ouzou à l’occasion du Nouvel An berbère 2959 ?
En ce début de la nouvelle année berbère, mes pensées vont avant tout aux Palestiniens et à la bande de Gaza. Je souhaite qu’ils retrouveront vite la paix et la souvrainté. J’exprime là ma solidarité au nom de tout le secteur de la culture à Tizi-Ouzou. Je souhaite à l’occasion à tous les Algériens beaucoup de joie, de paix, sérénité et stabilité. J’espère que l’année 2959 sera celle où la culture rayonnera encore plus à Tizi-Ouzou. Je profite de l’occasion pour souhaiter la bonne année à tout le personnel de la Dépêche de Kabylie.
Entretien réalisé par A. Z.